The Fall d’Allan Cubbit

The Fall Allan Cubbit

The Fall Allan Cubbit
Dans la même veine que True Detective, The Fall est une série policière britannique de 5 épisodes diffusée actuellement sur 13eme Rue.

L’intrigue se déroule à Belfast rongée par la crise et la criminalité, une ville ou les camions blindés font office de cars de police.
L’histoire nous immerge complétement dans l’univers particulier de cette ville, façonnée par son histoire violente, ce qui n’était pas pour me déplaire.
Les lieux sont donc bien différents de True Detective et en même on retrouve la même ambiance électrisante.

Si True Detective s’attachait au duo d’enquêteur, dans The Fall, c’est l’inspectrice, jouée par Gillian Anderson évadée de X-Files, et le tueur, incarné par Jamie Dornan aka futur Christian Grey, que l’on suit.

Durant les 5 épisodes, on observe l’enquêtrice traquant le tueur d’un côté et le tueur débusquant et chassant ses proies de l’autre.
L’histoire avance tout au long des 5 épisodes, découpés chacun de façon méthodique, en alternant parallèlement les 2 trajectoires et décrivant leurs quotidiens, leurs habitudes.
L’un ne va pas sans l’autre.

Les 2 personnages sont totalement fascinants.

Le tueur, très loin de la caricature, est un homme d’apparence respectable, un époux et père aimant qui est aussi un prédateur et un tueur en série méthodique et faisant preuve d’une attention particulière pour le détail.
On le suit dans ses délires et obsessions sombres, soigneusement cachées dans un carnet, lui même caché dans le plafond de la chambre de sa fille.
Il reproduit,  décrit dans ce petit carnet tous ses meurtres dans le moindre détail.

L’inspectrice, à la beauté glaciale,  est une féministe libérale, déterminée qui s’assume totalement.
Femme fatale par excellence, elle joue de son charme et aime contrôler ce qui l’entoure.
Au fur et à mesure du récit , l’intimité qui s’installe, crée un profond malaise qui peut déranger et en même temps fascine et pousse à aller plus loin. 


Cette fiction, créée par Allan Cubitt, a été diffusée en Irlande et Angleterre au printemps 2013.
A la suite des excellentes audiences et critiques rencontrées, elle a été renouvelée pour une seconde saison.

Pitch : Lorsque les investigations de la police nord irlandaise sur une série de meurtres n’avancent pas, une enquêtrice est envoyée à Belfast pour suivre l’affaire de plus près.


The Fall Allan Cubbit

The Fall Allan Cubbit

The Fall Allan Cubbit

True Detective

True Detective Matthew McConaughey

True Detective Matthew McConaughey


True Detective en est à son 6eme épisode sur 8 au total.
Rarement une série m’aura autant captivé et maintenue sous tension.

Le déroulement de l’histoire, le jeu des acteurs et la façon de filmer du réalisateur font que l’on prend le temps de savourer chaque épisode, lentement, dans un état presque second.

La 1ere chose qui interpelle, c’est le générique qui ferait presque oublier celui de Game of Thrones avec une musique country mélancolique sur fond d’ombres et reflets des différents personnages.
Il s’agit là d’une mise en bouche assez emblématique de l’univers de la série.

True Detective est une série qui prend le temps de s’installer, la lenteur des épisodes pourra en énerver certains, moi je trouve qu’elle rend l’intrigue glaciale et tendue, à l’ambiance délicieusement poisseuse et sombre, qui devient même haletante dès l’incroyable 3eme épisode.

Le scénario est finement construit, avec des allers retours entre le présent et le passé, qui nous perdent juste ce qu’il faut, et explore un certain nombre de thème qui enrichissent l’histoire : le bien, le mal, la religion, la prostitution, l’amour, l’adultère, le nihilisme, la solitude.

En toile de fond La Louisiane, dévastée par l’ouragan Katrina et gangrenée par la mafia locale, et le bayou envoutant, empli de mystères et de perversités.  
Ceci dit, tout aussi excellent soit-il, le scénario ne serait rien sans la sublime alchimie des 2 interprètes principaux qui livrent là des performances de hauts niveaux.

Tout d’abord, Matthew McConaughey qui n’en finit pas de m’étonner depuis Mud.
Il est électrisant et sombre dans le rôle de Rust Cohle, obsédé par la traque du tueur, aux pulsions auto – destructrices.
Il marque chaque plan de sa présence possédée, de son incarnation hallucinante et hallucinée.
Quand à Woody Harrelson, sa prestation, plus classique, est bien loin de celle qu’il livre dans Hunger Games. 

Sans être une révolution, True Detective est une série de genre poussée dans ses derniers retranchements, particuliérement soignée au niveau des dialogues, et servit par une brillante mise en scène de Cary Fukunaga

True Detective Matthew McConaughey

True Detective Matthew McConaughey

True Detective Matthew McConaughey

True Detective Matthew McConaughey

Notez que sur les forums spécialisés, True Detective remporte un réel engouement et, à la veille de l’avant dernier épisode, les théories les plus folles circulent sur le dénouement.
Chacun traque les indices après avoir regardé chaque épisode plusieurs fois, décortiqué chaque scène et disserté des heures sur le pourquoi de chaque phrase.
Certains vont même jusqu’à chercher des indices au délà de la série et ont acheté un recueil The Yellow King , du nom du tueur dans la série, qui a vu ses ventes exploser.

Certaines théories sont plutôt intéressantes et invitent à la réflexion, d’autres complétement abracadabrantes.

Sans aller jusqu’à cet extrémisme, j’avoue avoir visionné une seconde fois chaque épisode ne serait-ce que parce que chaque épisode est tellement dense qu’il faut bien une seconde fois pour tout intégrer et je pense qu’une fois les 8 épisodes diffusés, je consacrerais probablement une petite nuit à l’intégrale…

Grey’s Anatomy Revival …


Grey’s Anatomy est ma série doudou.

Quand j’ai un petit coup de mou, et c’est souvent le cas en cette période triste et grise de l’année,  je ressors les dvd et me refait l’intégrale, soigneusement, en démarrant par la 1ere saison, sans louper un seul épisode.

J’en suis à ma 4eme tournée. 

Grey’s Anatomy, c’est comme passer une soirée avec ses copains de lycée quand on est à la fac depuis plusieurs années.
On rattrape le temps, se remémore toutes les bêtises et soirées de débauche qu’on a vécu ensemble et on essaye tant bien que mal de stopper le temps.
C’est sympa, c’est délirant, ça requinque et puis le lendemain on se réveille avec une petite gueule de bois.

Grey’s Anatomy , c’est exactement cela.
Une héroïne handicapée sentimentalement mais qui te file des complexes et qui en même temps peut paraitre terriblement humaine,
Un hôpital ou tous les chirurgiens ont un physique de top models , de quoi raviver le plus secret de vos fantasmes,
Une intrigue qui se résume à « qui couche avec qui » et qui fait pas trop mal aux méninges, voire fait du bien.

Et en même temps, tous les ingrédients sont réunis pour que son intrigue tombe à plat, un scénario un peu trop redondant, des histoires d’amours vraiment trop impossibles ou compliquées et donc chiantes, mais il y a un ‘je ne sais quoi’ qui me fait tenir et rester captivée.

Probablement, le caractère de certains personnages, fort comme Bailey et Cristina, ou fantasques comme Lexie dont je ne me lasse pas, des rôles de femmes fortes et indépendantes ausquels j’ai tendance à m’identifier.

Par contre, je trouve Meredith terriblement crispante et pleurnicheuse et à mes yeux ce n’est carrément pas elle l’héroïne de la série.
Je n’ai d’ailleurs jamais compris pourquoi le très charmant Dr Sheperd l’avait préféré à la sublime Addison.

J’en suis déjà à la fin de la saison 2.
Derek s’est remis avec Addison, Cristina hésite entre sa carrière et Burke et Izzie et Alex viennent de rompre pour la 1ere fois… 

Et vous, votre série doudou, c’est laquelle ? 

 


Master of Sex … so sexy

Master of Sex

Master of Sex


Une série qui touche au sexe, qui parle de sexe, sans être voyeuriste ou obscène…c’est le cas de Master of Sex que j’ai découvert grâce à une amie et ai dévoré d’une seule traite.

C’est so fifties, drôle, dramatique , kitsch par moment, totalement déphasé à d’autre, des scènes paraissent tellement surréalistes pour nos générations.

Quand Mad Men laissait entrevoir les fissures de cette société à travers l’univers de la publicité, c’est par celui de l’hôpital, de son organisation sociale et de ses enjeux de pouvoir, que Masters of sex sonde cette époque.

La comparaison entre les 2 séries s’arrête là.

Les créateurs de la série ont choisi l’angle le plus malin qui soit : étudier le comportement et plus particulièrement les habitudes sexuelles dans la société, sous l’œil d’un scientifique de prime abord complètement hermétique au sexe, se concentrant exclusivement sur la recherche.

Bill Masters, obstétricien,  interprété par Michael Sheen déjà vu dans la saga Twilight,  en est le héros.
Il est aidé dans son étude par la ravissante Virginia Johnson, interprété par Lizzy Caplan, qui fascinée par la thèse du médecin décide de s’engager avec lui afin d’apporter son aide qui s’avéra sans nul doute précieuse.
Et quelque soit le second rôle, sa mère, son boss, sa femme, ses collègues, il présente un rapport au sexe biaisé par la morale, la religion, la peur des autres, ou parfois l’ignorance pure.

Pendant qu’ils s’évertuent à observer et scrupuleusement quantifier les réactions du corps pendant l’acte,  ils ne prennent pas la mesure de l’importance de cette étude à un niveau sociologique mais également à leur niveau personnel…

Le scénario est tiré d’une histoire vraie, celle des Laurel et Hardy de la recherche sexuelle aux Etats Unis.
Ils ont découvert les prémices de la thérapie sexuelle, que l’on utilise toujours aujourd’hui.

Tous deux ont publié le best-seller, Human Sexual Response, un livre qui donne de nombreuses réponses sur le fonctionnement des humains dans leur vie sexuelle.
C’est un livre culte dans la culture populaire américaine, une sorte de  Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus, mais version scientifique.

Une histoire de couple plutôt passionnante qui a donné naissance à cette série. 

Master of Sex

Master of Sex

Master of Sex

True Detective de Nic Pizzolatto et Cary Fukunaga

True Detective Nic Pizzolatto Cary Fukunaga

Au départ, je suis plus cinévore que sérievore …je crois d’ailleurs qu’ici, sur le blog, ça parait évident.
Non ?

Ceci dit, il m’arrive assez souvent d’avoir mes tocades concernant les séries.
La dernière en date réunit 7eme art et petit écran.

Lundi soir, le 1er épisode d’une série américaine est diffusé sur le câble : True Detective et à lire les articles parus sur cette série et à visionner les photos et les trailers, je sais déjà que je vais aimer.

Imaginée par l’écrivain Nic PizzolattoTrue Detective se présente comme une anthologie du crime, dont chaque saison racontera une intrigue différente, avec un casting renouvelé.

Pour cette première saison, l’histoire met en scène 2 détectives, Rust Cohle et Martin Hart à la poursuite d’un tueur en série sur fond de bayou et Louisiane profonde.

La traque va durer pendant près de 17 ans avec visiblement des retours assez fréquent entre passé et présent , et sérieusement ébranler la vie de ces 2 détectives.

Les acteurs Matthew McConaughey, Woody Harrelson et  Michelle Monaghan tiennent les rôles principaux et elle a été réalisée par le jeune metteur en scène qui monte: Cary Fukunaga.
Dans  la bande annonce que l’on peut visionner, Matthew McConaughey semble transfiguré et à fond dans son personnage et Woody Harrelson dans un rôle peut être plus sérieux que d’habitude.

On y sent également une ambiance noire, tendue et oppressante.
Les premières critiques évoquent une atmosphère magnétique, une direction d’acteurs au top.

La 1er saison de cette série ne comprend que 8 épisodes, ce qui est à mon avis un avantage car du coup le récit est plus condensé et dense.

Quant au réalisateur Cary Fukunaga, on lui doit l’excellent long métrage Sin Nombre qui traite du sort des immigrés clandestins d’Amérique Centrale vers les Etats Unis et Jane Eyre avec Mia Wasikowska et Michael Fassbender.

Pour ceux que cela interesse, rendez-vous ce soir sur HBO ou demain soir sur OCS City à 20H50 et voici la derniere bande-annonce. 

Once Upon a Time

Once upon a time

Il semble qu’Hollywood ait trouvé une nouvelle lubie en matière de personnages, après 2 films consacrés à Blanche Neige, voici la série Once Upon a time, une nouvelle fois centrée autour de la princesse aux cheveux noirs comme l’ébène.
Les créatifs de ce monde sentent-ils que les temps que nous vivons, loin de l’Âge d’or et des happy endings, gangrenés par des stratégies politiciennes, des guerres tribales et des indices économiques sont propices à une sorte de catharsis ?
Moi je dis oui.

En tout cas, pour ma part, j’ai choisi de m’évader ces derniers soirs en regardant la 1ere saison de cette série américaine car le concept de Once upon a time est plutôt original, et franchement ça change de la déprime ambiante.

Les personnages de contes de fées se retrouvent coincés dans notre monde actuel, dans une petite ville appelée Storybrooke, suite à une malédiction jetée par la méchante Reine, le maire de cette ville évidemment.

Ils n’ont aucun souvenir de leur véritable identité, ce qui est parfois bien désespérant quand on voit le prince charmant se persuader qu’il est amoureux de la belle blonde caractérielle au lieu de Blanche Neige

Le seul moyen de briser ce sort réside en une seule personne, Emma, qui se trouve avoir une foi quasi-inexistante, souvent à notre grand dam .

Est-ce un message pour nous dire que nous devrions retrouver notre foi nous aussi ?
Que nous devrions nous-mêmes créer nos propres happy endings ?

A chaque épisode,  on a droit à des flashbacks qui nous racontent les contes tel qu’ils se sont vraiment passés, et je dois avouer que c’est assez sympa.
On découvre comment la méchante reine est devenue la marâtre que l’on connaît, pourquoi Grincheux est grincheux, et bien plus encore…
Chaque épisode raconte l’histoire d’un des personnages et l’histoire avance entre réalité et fantasy nous ramenant en même temps à nos contes d’enfants …
Pour l’instant, parfait pour déconnecter de la réalité et du quotidien juste avant Noel.


Et vous, vous avez aimé ?
Once Upon a Time

Once Upon a Time

Once Upon a Time
Synopsis : De nos jours, dans une bourgade du Maine appelée Storybrooke, les contes de fées existent encore. C’est ce que va découvrir Emma, une jeune femme au passé trouble, embarquée dans un merveilleux et tragique voyage par le fils qu’elle a abandonné 10 ans plus tôt. 

Elle croisera sur son chemin la méchante Reine, qui n’est autre que l’impitoyable Maire de la ville, Blanche Neige, devenue la douce Soeur Mary Margaret Blanchard, Tracassin, l’effrayant expert en magie noire ou encore Archie, le sympathique Jiminy Cricket local.
Avec son arrivée, c’est l’espoir de toute une communauté amnésique qui renaît…

Under the Dome

Under the Dome


Comme un certain nombre de personnes , je ne suis pas passée à côté du démarrage de la série évènement du moment sur M6 et surtout à côté du matraquage médiatique généré autour d’elle, je nomme Under the dome .
Une bande-annonce plutôt percutante, diffusée aux heures de grandes écoutes et bingo ,on n’a plus qu’une seule envie : voir ce que cela donne en ‘vrai’.
Et ma foi, ‘en vrai’, j’avoue être plutôt déçue.

Under the Dome est adapté d’un roman éponyme de Stephen King que j’avais lu à sa sortie en 2009.
L’histoire était un prétexte à un critique acide de la société américaine et pointait les dangers d’un courant politique en particulier, le Tea Party, en créant un parallèle particulièrement efficace avec la montée du fascisme que l’Europe a connu avant la seconde guerre mondiale.

Dans les 2 premiers épisodes, nous sommes visiblement bien loin de ces aspects-là.
Cette adaptation semble totalement censurée et édulcorée à la mode teen movies made in America.

Les personnages ont été passablement modifiés et semblent finalement plutôt inoffensifs, un comble pour une adaptation d’un roman de Stephen King.
On garde les mêmes noms, on garde le postulat de base.
Et c’est tout.
On colle tout cela sur un scénario qui part dans des directions plutôt improbables et qui n’ont plus rien à voir avec l’intrigue de base.
J’ai du mal à imaginer que le romancier ait adoubé cette série.

Comme je suis quelqu’un de plutôt tenace, j’ai quand même persévérer hier soir mais je crois que j’ai mis un point final à l’issu du 4eme épisode…

Cette série méritait vraiment un traitement plus poussé et adulte, et beaucoup moins lisse.
Je conseille vivement de lire le roman et au moins vous aurez une réponse à la fin des 1000 pages. 


Pitch : Les habitants d’une petite communauté se réveillent un matin, coupés du monde et piégés dans la ville à cause d’un immense dôme transparent. Certains tenteront, de manière dissimulée, de tirer profit de cette situation inquiétante et inexpliquée, afin de prendre le pouvoir. Mais une résistance va s’organiser autour d’un vétéran de la guerre en Irak, pour empêcher ces personnes malveillantes de parvenir à leur fin. 

Games of Thrones

Game of Thrones

Game of Thrones
J’aurais tenu 2 ans.

2 ans sans voir, ni me préoccuper, ni lire le plus petit article ou pitch de la série dont tout le monde parle…
2 ans que ce brouhaha me passe au dessus de la tête.

Et puis, patatras, une soirée de faiblesse, et je me suis tapée  la saison 1 et une partie de la saison 2 en quasiment une nuit.
Il me reste à zieuter encore quelques épisodes avant de me connecter sur OCS Novo pour voir la saison 3.

Ceci dit, 1 épisode par semaine, je vais forcement trouver cela un peu frustrant….

Parce que Games of Thrones  marque au fer rouge et rend addictif, parfait pour oublier le quotidien et déconnecter …entre complots politiques prenants et personnages remarquablement construits,  il me semble difficile d’échapper à l’engouement,  ou presque … j’en connais tout de même qui ont résisté, et c’est justement leurs arguments qui ont attisé ma curiosité.

Parlons des personnages : c’est à mon avis le gros point fort de la série.
Ils inspirent tous un sentiment, bon ou mauvais : de la haine à l’admiration en passant par la tristesse et le dégout.
En outre, ils évoluent au cours de l’histoire sans être pour autant caricaturaux, ce qui est souvent le cas dans d’autres séries.
Il faut dire que les acteurs sont excellentissimes et parviennent avec une facilité plutôt déconcertante à faire vivre de manière authentique leurs personnages.
Sean Bean est juste formidable, comme souvent dans ce type de rôle qui lui permet d’étaler sa classe.
Et Peter Dinklage , que je découvrais , se régale tout au long des répliques truculentes de son personnage , Tyrion Lannister.

Quand au générique , je le trouve génial : entre images cartographiques et messages sur le contenu de la série sous forme de villes qui se font et défont au fur et à mesure des manipulations qui pullulent entre les protagonistes.
Enfin, parlons des paysages , les scènes tournées en Irlande du Nord, à Malte, en Croatie, en Islande et au Maroc nous en mettent plein la vue.

Bref,  je suis dans les starting blocks pour la saison 3 , et vous ? 

Pitch : Il y a très longtemps, à une époque oubliée, une force a détruit l’équilibre des saisons. Dans un pays où l’été peut durer plusieurs années et l’hiver toute une vie, des forces sinistres et surnaturelles se pressent aux portes du Royaume des Sept Couronnes.
La confrérie de la Garde de Nuit, protégeant le Royaume de toute créature pouvant provenir d’au-delà du Mur protecteur, n’a plus les ressources nécessaires pour assurer la sécurité de tous.
Après un été de dix années, un hiver rigoureux s’abat sur le Royaume avec la promesse d’un avenir des plus sombres.
Pendant ce temps, complots et rivalités se jouent sur le continent pour s’emparer du Trône de Fer, le symbole du pouvoir absolu.

Reals Humans



Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler série tv en cette fin de semaine.
J’en regarde des séries, bien moins que certains mais beaucoup trop à mon goût…
J’ai eu un gros coup de cœur récemment pour Real Humans , une série différente mais pas moins passionnante.
Reals Humans est une série suédoise de science fiction qui situe l’action dans un monde parallèle Äkta Människor.
Dans cette société, les robots dits ‘hubots’ vivent parmi les humains.
 A la fois consommables, objets utilitaires ou sexuels, ils sont totalement intégrés dans la société. Intégrés oui, mais pas acceptés par tout le monde…

C’est là que Real Humans pose le problème de la place de cette technologie au sein des humains.
Les Hubots sont parfaitement interprétés, leur peau lisse, leur manière de bouger, d’observer, de sourire ou pas et d’inquiéter parfois sont troublantes.
Ils ont toutes les fonctions : ils peuvent faire le ménage, accomplir des tâches difficiles, aider les enfants à faire leurs devoirs ou être de dociles objets sexuels.

Dès les premières minutes, on pense inévitablement à Blade Runner, d’autant plus que parmi les personnages principaux, il y a des policiers d’une section spéciale chargée des crimes commis par les machines.

Là où la série devient vraiment géniale, c’est qu’en parlant des machines, elles traitent également des humains, de nous, de nos déviances.
Ces robots ont été créés pour faciliter la vie des humains en accomplissant ce qu’ils ne veulent plus faire.

Mais, ils ne font que révéler l’égoïsme, l’individualisme forcené de cette société.
Se révèle rapidement au fil des épisodes des comportements humains négatifs, la jalousie, la xénophobie, la peur de la solitude, la vieillesse, enfin bref, ça parle de nous.

Sur le plan de l’esthétisme, du scénario, cette série est une vraie réussite et change des séries américaines, certes de qualité, mais dont on pourrait presque finir par se lasser…
Une série qui gagne à être connue.
Le jeudi soir, sur Arte.