Mad Men

J’ai découvert Mad Men assez tard … en démarrant par la dernière saison et en remontant saisons par saisons jusqu’à la 1er. 
C’est ma technique à moi , testée et approuvé avec Grey’s Anatomy.
Pourquoi m’y coller aussi tard ? En fait, j’avais  en tête une image assez caricatural de Don Draper, celle du personnage du pseudo fiancé dans Mes meilleurs amies, un horrible mec bien macho.

Du coup, mon envie de découvrir cette série s’était considérablement amenuisée depuis ce film.

Et en pleine diffusion sur Canal de la saison 5, je me suis dis qu’il fallait peut être m’y mettre histoire de ne pas mourir idiote.
Alors que dire … que cette série ne brille pas par ses scènes d’action, oui, mais aussi qu’elle offre une dissection plutôt pointue de la société américaine de l’époque.

Et malgré cette lenteur qui pourrait lasser, Mad  Men est un concentré de moments forts, en plein essor de la publicité et d’évènements majeurs des années 60.
Il ne se passe pas grand-chose à l’écran, mais l’ambiance de Mad Men est absolument fabuleuse.
On admire chaque épisode : acteurs talentueux, alcools forts, costumes soignés… La classe incarnée.
Tout est finement exécuté et rendu, des mauvaises habitudes aux mœurs des années 60 , de la cellule familiale à la professionnelle, tout est maîtrisé.

Dans cet univers, les hommes ont le pouvoir et on nous le fait savoir.
Et pourtant au fil des saisons, on voit apparaître une nouvelle génération de femmes aspirant à la liberté et à l’indépendance avec comme point d’orgue l’ouverture de la saison 5 avec une scène qui a fait le buzz : l’interprétation de Zou bisou bisou par Megan Draper, peut être un tournant dans ce monde essentiellement régi par les hommes.