Cosmopolite East End

East End London Shoreditch Brick Lane

East End London Shoreditch Brick Lane
Voisin de la City, l’East End a pourtant des allures de faubourg d’une autre époque.
Jack l’éventreur n’y rode plus et pourtant certaines de ces petites rues, et notamment Princelet Street, semblent tout droit sorties d’un thriller.
On s’attend à chaque seconde à voir le tueur en série tourner au coin d’une rue.


D’un côté Shoreditch la branchée,
Au début des années 1990, les loyers bon marché ont attiré créateurs et artistes en tout genre qui ont transformé les taudis insalubres en galeries, boutiques et club de tendance underground.
Sur Shoreditch High Street, il est possible de découvrir un véritable patchwork de bâtiments en ruine , en cours de réhabilitations ou rénovés , de nombreux restaurants ou des boutiques tendances.

D’un autre côté Spitafield ,
Les marchés y foisonnent dans les rues adjacentes à Commercial Street.
Le plus connu est Petticoat Lane où l’on trouve surtout des vêtements bon marché de qualité très variable.
C’est notamment dans ce quartier, dans Fournier Street, que l’on peut découvrir des maisons de huguenots du 18eme siècle.
A 2 pas, au 59 Brick Lane, la Grande Mosquée, qui occupe une église construite au milieu du 18eme siècle, elle-même transformée en synagogue, témoigne à elle seule de l’évolution du quartier.
Toute proche, Old Truman Brewery est un  bel exemple de réhabilitation qui abrite notamment plusieurs stands de street food.
Quant à l’Old Spitafield Market, il est le lieu où j’aime le plus me perdre entre les stands.
On y trouve de tout et mon plus grand regret est probablement de ne pas pouvoir ramener quelques-unes de ces belles antiquités.


  • Dishoom , The restaurant indien de Shoreditch  , à mi-chemin entre un restaurant, une brasserie ou un bar. On peut y manger, grignoter ou juste déguster un des fabuleux cocktails concoctés par les baristas. Sur Boundary Street
  • The Village Underground : j’ai déjà parlé de ce club sur le blog et j’adore.
    L’endroit parfait pour se sentir complétement décalé et sentir l’âme du quartier. 
    Sur Holywell Lane
  • Allpress Expresso : pour les amoureux, comme moi, de café.
    Latte , macchiato, expresso ou cappucino, chacun y trouvera à son goût. 
    Au coin de Redchurch Street et Club Row
  • The Red Market : le coin plage du quartier.
    Ouvert depuis début Juillet, une douce ambiance estivale y régne et les Red mojitos y sont excellents. 
    Au coin de Rivington Street et Old Street
  • Franzé & Evans : une petite adresse bien sympa pour déjeuner le midi, d’excellentes salades, des lasagnes végetariennes, des tourtes aux champignons, j’ai testé 2 fois et me suis toujours régalée.
    Sur Redchurch Street
  • A ne pas rater le dimanche, sur Brick Lane, The Black Cab Coffee , une machine rutilante à café installée dans le coffre de la voiture, aussi bon pour les papilles que joli à regarder.
East End London Shoreditch Brick Lane

East End London Shoreditch Brick Lane

East End London Shoreditch Brick LaneEast End London Shoreditch Brick Lane

East End London Shoreditch Brick LaneEast End London Shoreditch Brick Lane

East End London Shoreditch Brick Lane

East End London Shoreditch Brick Lane

Citation du jour :
Montrez moi un héros, et je vous écrirais une tragédie.
Francis Scott Fitzgerald

De Somerset House à Victoria Miro

Somerset House Victoria Miro

Dans le domaine culturel, Londres apparaît comme une référence de niveau international, quelque soit le type d’art.

 Je vous ai souvent parlé de street art dans ce blog, et notamment des œuvres que l’on peut admirer dans l’East End.
Cette fois, j’ai choisi de vous parler de 2 galeries que j’ai découverte lors de mon dernier séjour, quasiment à l’opposé l’une de l’autre dans Londres , quelques stations de métro et un peu de marche , des styles différents , dans des lieux aux architectures différentes et pourtant chaque espace a suscité en moi des sentiments identiques.

Somerset House est un palace du 18eme siècle dont la cours intérieure, impressionnante, abrite une galerie d’art : la Gallery Courtauld.
Sur plusieurs étages, le musée présente plusieurs œuvres de renommée internationale de peintre aussi connus que Van Gogh, Matisse, Cézanne et Renoir.
J’ai pu surtout admirer de superbes portraits et nus de Modigliani qui me subjuguent toujours par la lucidité et le réalisme que l’on peut y découvrir.

Cette galerie possède également une collection exceptionnelle de dessins et d’estampes, et de magnifiques sculptures et objets d’art décoratif.
Mais, finalement, l’endroit vaut surtout le détour pour ses magnifique salles, son ambiance paisible en plein centre de Londres et sa brasserie de l’autre côté de l’immense cour, sur les bords de la Tamise. 

Quelques stations de métro plus tard, c’est aux abords d’Islingthon que la galerie Victoria Miro présente des œuvres de peintres contemporains.
Victoria Miro est un marchand d’art contemporain qui dédie 6000 m2 à des artistes en vogue de la scène londonienne telles que Peter Doig dont les tableaux peuvent valoir jusqu’à 8 millions d’euros ou William Eggleston dont les photos peuvent atteindre 600 000 euros.
Actuellement, c’est Secundino Hernandez qui expose ses larges peintures abstraites à la galerie d’Islinghton.

Comme pour la galerie Courtauld, l’espace, et notamment la cour extérieure, sont impressionnants et valent le détour. 


Deux lieux à découvrir si votre séjour sur Londres vous en laisse l’opportunité et le temps. 


  •  Galerie Courtauld dans Somerset House
    Strand London
    Horaires d’ouverture :  10 am à 6 pm
  • Victoria Miro
    16 Wharf Road ( 10 minutes à pied de la station de métro d’Old Street )
    Horaires d’ouverture : 
    10 am à 6 pm
Citation du jour :
‘L’espoir est une étrange chose à plume qui se pense dans notre âme,
hante des chansons sans paroles, et ne s’arrête jamais’.
Emily Dickinson

    Ambiance bucolique à Hampstead Heath

    Hampstead Heath Londres London

    Si vous êtes à Londres par un belle journée de printemps , je vous recommande une petite promenade à Hampstead Heath, que les londoniens appelle plutôt the Heath
    Situé au nord de la capitale entre Hampstead et Highgate, ce poumon vert est  un énorme parc avec collines, forêts , grandes pelouses et des lacs aux pontons typiquement anglais pour les journées de canicule.


    Les weekends, c’est le paradis des joggeurs, des promeneurs, des chiens et des joueurs de cerfs-volants …
    En bas du parc, la moindre parcelle verte est prétexte à un picnic ou un goûter d’anniversaire, un match de foot improvisé ou à jouer à cache-cache avec les enfants.
    Et si les températures le permettent, les plus téméraires osent piquer une petite tête depuis un des pontons accrochés aux rives des lacs, et les anglais sont temeraires car pour ma part il m’a suffi de tremper un doigt de pied pour freiner mes envies de baignades…

    Si jamais vous êtes venus vous balader par ici à la recherche d’un peu de calme, il suffit d’une petite marche de 10 minutes en direction de Kenwood House pour avoir l’impression de se retrouver dans la campagne anglaise, au milieu de champs de bouton d’or qui, pour ma part,  me ramènent systématiquement en mémoire les doux jeux de mon enfance..

    Une fois sur la colline, les herbes hautes et moelleuses appellent à la sieste aussi surement qu’un hamac ou un lit douillet, la tête posée sur un coussin de fleurs sauvages harmonieusement reparties ici et là, et les yeux face au ciel bleu.
    Et si le soleil tape trop fort, on ose le livre écrasé sur le visage en guise de pare soleil….

    J’ai testé et je peux vous dire qu’il n’y a rien de mieux pour éliminer la soirée du samedi soir.

    Une fois reposé, le mieux est de poursuivre un peu plus au nord pour découvrir les jardins de Kenwood House, une magnifique demeure du 18eme siècle.
    L’entrée est gratuite, et il est possible d’y admirer de grandes salles classiques avec une magnifique collection de tableaux par Rembrandt, Vermeer et Gainsborough.

     En cas de petit creux, je recommande une pause au pub Spaniards Inn, un authentique pub datant de 1585 dans la plus pure tradition anglaise…

    Bien évidemment, le mieux est de finir la balade en redescendant vers Parliament Hill pour admirer la vue sur Londres et tenter de reconnaitre les buildings les plus connus : the yard, le suppositoire, la rape à fromage …. 


    Hampstead Heath Londres London
    Hampstead Heath Londres London

    Hampstead Heath Londres London
    Hampstead Heath Londres London

    Hampstead Heath Londres London

    Hampstead Heath Londres London
     
     
    Citation du jour :
    « La nature, derrière ses aspects éblouissants et ses phénomènes extraordinaires,
    n’est rien d’autre que le théâtre de la tragédie humaine. »
    John Morley

    Broadway Market from London

    Broadway Market Londres London

    Broadway Market Londres London


    En ce moment, les voyages s’enchainent et ne se ressemblent pas, ou se ressemblent,  l’avenir le dira….
    Et pourtant j’avoue être bien fainéante lorsqu’il s’agit de poser quelques petits mots sur une page blanche pour conter mes aventures.

    Ceci dit, j’ai déjà 2 trains de retard avec l’île de Ré et Amsterdam, et comme il n’est nullement question de laisser ce blog à l’abandon, je me suis remise ardemment à l’œuvre dès mon retour de Hollande avec un dernier billet sur Londres et un des mes lieux préférés : Broadway Market dans le borough d’Hackney , au dela de Shoreditch.

    A chaque fois que je me balade dans ce quartier et dans les allées de ce marché, je m’y sens comme chez moi au même titre que mes visites dominicales au marché des Capucins ou à celui des Chartrons. 
    Généralement, mes petits plaisirs du week-end se résument à découvrir de nouveaux produits, acheter des fruits et légumes de saisons ou taper la causette aux marchands que je commence à bien connaitre.

    Et je retrouve les mêmes habitudes à Broadway Market.

    Comme beaucoup de marchés, le mieux est d’arriver à la fraiche pour découvrir les stands, prendre un petit espresso au barista à l’entrée du marché ou un latte à la mousse de lait dessinée.
    Pour ma part, j’accompagne ce café d’une petite douceur de chez Violet, petit boulangerie de l’est londonien, dont le stand est présent chaque samedi matin à Broadway Market avec des brownies au chocolat léger et fondant, des cupcakes à la vanille ou des congolais.

    Le temps d’écouter quelques morceaux de musiques, de fureter dans les boutiques trendy des 2 côtés de la rue, il est l’heure du déjeuner, le moment ou tous mes sens s’aiguisent et où l’incertitude me gagne entre les tartines de saumon norvégien fumé , les tartes à la viande ou les samossas indiens.
    En règle générale, je picore un peu de tout, parfois en connaissance de cause, parfois à l’aveugle et je ne suis jamais déçue. 

    Ma dernière découverte sont les fameux toasts chaud écossais de Deeney’s.
    Arrivant directement des Highlands, Paddy et Carol concoctent ‘en live’ d’excellents toasts avec notamment de la viande, du fromage de brebis ou du cheddar, des ognions caramélisés et du haggis, plat traditionnel écossais.
    Un vrai délice !


    Broadway Market Londres London coffee

    Broadway Market Londres London Violet

    Broadway Market Londres London DeeneyBroadway Market Londres London Deeney

    Broadway Market Londres London

    Broadway Market Londres London

    Broadway Market Londres London

    Broadway Market Londres London

    Broadway Market Londres London

    De Christopher Place à St James Square

    De Christopher Place à St James Square

    Burlington Arcade Londres London

    Au cours d’un séjour sur Londres, de manière quasi irrémédiable, il y a forcément un moment où nos pas nous mènent vers Oxford Street même si, comme moi, on essaye de l’éviter…
    Souvent, c’est l’aspect shopping qui nous conduit dans ce coin-là de la ville.
    Entre Gap, Urban Outfitters, Uniqlo , Clarks , Selfridges ou Primark , cette avenue a le mérite ou le défaut de concentrer bon nombre de tentations


    Pour qui ne connaît pas, il se dirigera vers le lieu sans appréhension.
    Pour qui connaît, il aura forcément conscience qu’il s’agit d’un exercice de haut vol, non exempt de stress, boule à l’estomac et mal de tête.

    Ceci dit, j’ai mes petits trucs pour rendre l’exercice plus agréable.
    Déjà, concernant le moment, le mieux est d’aller s’y balader  le matin à partir de 10h, et évidemment en dehors des week-ends.
    Le samedi après-midi est à abroger, les rues sont noires de monde et les bouches de métro au coin d’Oxford et Régent Street dégueulent un tel nombre d’accro du shopping que les services municipaux de la ville doivent parfois les fermer pour garantir la sécurité.

    Et puis, pour échapper à cette foule et au stress qu’elle engendre, il faut savoir profiter des petits havres de paix qui pullulent autour des 2 artères. 
    Tout d’abord, Christopher Place, juste après Selfridges, la rue à emprunter sur la droite après James Street est minuscule mais l’endroit semble en dehors de toute agitation.
    Pour y déjeuner le midi, en terrasse, l’endroit est idéal et la plupart des restaurants sont parfaits pour un repas sur le pouce.

    Après, j’aime poursuivre par South Molton Street, presque en face de Christopher Place mais de l’autre côté d’Oxford Street.
    D’un côté de cette rue piétonne, Lush, The Kooples, Comptoir des Cotonniers, de l’autre Sandro, Aubade, Zadig & Voltaire ….de quoi déboussoler un petit peu plus, là aussi tout dépend du but que l’on s’est fixé…
    Pour ma part, je me contente de regarder et d’admirer, parfois d’essayer mais jusqu’à présent cela n’a jamais abouti à un craquage.

    Une fois au bout de cette rue, j’aime bien emprunter une petite mews qui se nomme Lancashire Court.
    Il est possible d’y trouver de nombreux petits bars et restaurants avec terrasse et ils sont parfaits pour prendre un petit café et couper la matinée.

    Ensuite, j’enchaine généralement par New Bond Street et Old Bond Street …. Louis Vuitton, Chanel, Hermés , les marques de luxe se suivent , se ressemblent mais on ne s’en lasse pas.
    Et puis, une fois arrivée presque au bout de Old Bond Street, Burlington Arcade est parfaite pour découvrir d’authentiques petites boutiques typiquement british et un brin kitsch. 

    Et pour finir et reposer mes pieds , l’ultime étape de cette longue balade est St James Square, petite enclave verte et calme en plein centre de Londres

    Christopher Place Londres London
    Christopher Place Londres London
    Mayfair Lancashire Mews Londres London

    Christopher Place Londres LondonMayfair Lancashire Mews Londres London
    Burlington Arcade Londres London

    Burlington Arcade Londres London

    London Calling !

    …. et cette  fois-ci, il a hurlé dans le combiné, alors je me suis exécuté.

    Me voici déjà de retour d’un séjour de 4 jours à Londres.
    Largement le temps de découvrir de nouveaux quartiers, de nouveaux lieux.
    Et pourtant, à part 2/3 petites nouveautés, je suis restée dans mes fiefs favoris.
    Non que je ne sois pas tentée par l’aventure mais je me sens tellement bien dans l’est londonien que j’ai beaucoup de mal à en sortir.
    S’ajoute à cela que le fait que cette fois-ci j’étais logée, en plein Shoreditch ,donc au cœur d’East London, une aubaine 😉


    Au départ , je pensais que 4 jours serait largement suffisant dans la mesure où j’y retourne cet été pour un séjour très girly avec 2 amies , le type de séjour ou la carte bleue va chauffer et les soirées s’animer au fil des pintes de bières et des verres de prosecco.

    Et pourtant ces 4 jours, telle une étoile filante, se sont évaporés dans mon ciel.
    Entre shopping, balade dans les rues à la recherche des dernières œuvres de street art posées ici ou là , marchés du matin qui s’éternisent tard dans l’après-midi et apéro qui démarrent en fin d’après-midi , les pauses pour se requinquer furent réduites au minimum.

    J’étais également arrivée sur le sol anglais avec la ferme intention d’être raisonnable côté shopping et de ne m’octroyer que quelques achats chez Gap pour ma fille.
    C’était sans compter sur ma visite à Anthropologie sur Regent Street… comment résister dans cette boutique où  tout est si bien présenté, sachant qu’en plus les occasions de se lâcher dans un tel lieu ne se représenteront pas de sitôt, ou du moins pas avant mon prochain séjour sur Londres.   

    Idem pour le corner Bobbi Brown de Selfridges, comment ne pas craquer pour le dernier fond de teint nude…. 
    Seul endroit où j’ai réussi à me contenir : Victoria Secret.
    Il faut dire que cette fois ci, je me suis sentie légèrement décalée au milieu de toutes ces ados piaffant d’impatience à l’idée de choisir le soutien-gorge rose bonbon ou jaune citron qui leur permettra d’émoustiller leur petit copain.
    Par contre, j’ai pris le temps de me relaxer au dernier étage de la boutique, le boudoir des anges.
    Ces salons joliment décorés valent vraiment le détour et je conseille  notamment à ces messieurs de prendre le temps d’une visite, je suis pour ma part tombée nez à nez avec deux superbes modèles, une rencontre que j’ai sûrement bien moins apprécié que la gente masculine présente …

    Pour finir, le retour s’est fait lundi soir, tard dans la soirée.
    Retour bien difficile, j’étais durant toute la journée d’hier en complet jet lag, même avec une petite heure de décalage, je confirme que c’est tout à fait possible.

    Bref, je suis toujours aussi in love de cette ville et de l’energie créative et multiculturelle qui y régne… 





    London, portrait of a city

    London, portrait of a city Taschen

    London, portrait of a city Taschen



    Probablement que ma dernière tocade pour Londres n’a pas échappé à mes proches puisque l’un de mes cadeaux de Noël était un sublime album photographique, London Portrait of a city,  publié aux éditions Taschen et rassemblant en quelques 500 pages toutes les facettes qui ont marqué et qui marque encore l’histoire de la ville.Samuel Johnson, auteur de littérature anglaise,  aurait eu cette phrase célèbre: « Quand un homme en a assez de Londres, il en a assez de la vie ».Je n’en suis pas encore là et me rejoue bien à l’avance des prochains séjours dans cette belle ville qui sont programmés en 2014.En attendant, j’ai parcouru avec beaucoup de plaisir cet ouvrage.
    De l’inauguration du Tower Bridge en 1894 alors que Londres  est encore le centre névralgique du monde,
    En passant par l’atmosphère si particulière que l’on peut observer sur certaines photos et que Dickens a su admirablement transmettre à travers ses ouvrages ,
    En imaginant le smog qui apparaît dès 1902 et qui connaîtra son pic en 1952 ,
    Ou en se remémorant  l’apparition du mouvement punk que nous avons pû pour beaucoup vivre et qui était particulièrement visible à Trafalgar …
    Cela en quelques photos et citations d’auteurs , l’espace d’un moment , on s’évade à nouveau..

    Et puis il émane de cet ouvrage une impression familière, comme si l’on connaissait déjà tous ses évènements, tant la culture londonienne se dissémine partout dans le monde … et en même temps, la somme de ce que l’on découvre est impressionnante.

    Pour finir,  une citation d’Oscar Wilde, tiré du Portrait de Dorian Gray, un de mes romans fétiches : ‘je sentis que notre Londres maussade, avec ses myriades de gens, ses pécheurs sordides et ses péchés splendides …devait bien avoir quelque chose à me réserver. »
    London, portrait of a city Taschen

    London, portrait of a city Taschen

    London, portrait of a city Taschen

    London, portrait of a city Taschen

    Photographes : Slim Aarons, Eve Arnold, David Bailey, Cecil Beaton, Bill Brandt, Alvin Langdon Coburn, Anton Corbijn, Terence Donovan, Roger Fenton, Bert Hardy, Evelyn Hofer, Frank Horvat, Tony Ray-Jones, Nadav Kander, Roger Mayne, Linda McCartney, Don McCullin, Norman Parkinson, Martin Parr, Rankin, Lord Snowdon, William Henry Fox Talbot, Juergen Teller, Mario Testino, Wolfgang Tillmans et beaucoup, beaucoup d’autres.

    Les studios Harry Potter à Leavesden

    Studios Harry Potter Leavesden


    Lors de mon dernier séjour à
    Londres  fin Octobre, qui était également le 1er voyage de ma fille dans cette ville, je ne pouvais pas passer à côté de la visite des studios Harry Potter 
    Même si je suis une grande fan des films et également des romans de JK Rowling, j’avoue que la visite des studios m’avait jusqu’à présent moyennement attiré.
    Et j’avoue que j’en suis ressortie mi-figue mi-raisin. 
    Par certains aspects, la magie opère et d’autres la rendent totalement inexistante… 
    Mais l’ensemble reste très intéressant à visiter.
    Le début du parcours commence par la visite de la grande salle de Poudlard , et il faut dire qu’à ce moment là , on plonge instantanément dans un autre monde. 
    Au fil de la balade, on prend conscience du travail de titan que le moindre petit accessoire, le moindre morceau de tissu, la moindre balafre exige. 
    Et puis j’avoue que voir de près les masques des Mangemorts ou les costumes des acteurs est assez impressionnants.
    Par contre, difficile de se laisser totalement aller au milieu de toute cette foule. 
    J’ai trouvé qu’il y avait bien trop de monde et il peut être parfois assez difficile d’accéder à certains espaces. 
    En effet, les entrées se font par vague de 200/300 personnes , il faut s’arranger pour trouver un timing différent des autres pour pouvoir visiter les lieux avec un peu moins de monde..
    Ces studios sont situés à Leavesden, à 30 km au nord-ouest de Londres. 
    Initialement, ce site abritait un aérodrome qui fut transformé en studio de cinéma en 1994. 
    C’est en 2010 que la Warner Bros a racheté ces studios de Leavesden qu’ils avaient notamment utilisé pour le tournage de la saga Harry Potter.
    En 2012 , il a été décidé de les ouvrir au public afin que les fans puissent découvrir les coulisses du tournage et l’envers du décor et se glisser dans la peau du petit magicien au sein de lieu mythique comme la grande salle de Poudlard , le bureau de Dumbledore , le chemin de Traverse , le Ministère de la magie, les dortoirs de Gryffondor ou la cabane d’Hagrid.

    Carnet Pratique :
    – Tout d’abord, sachez que pour visiter les studios Harry Potter, il faut réserver à l’avance. Il n’est absolument pas possible d’acheter des entrées sur place.
    – Le mieux est d’acheter un billet « tout-en-un » (bus depuis Londres et entrée pour 4H de visite) sur le site de la Warner Bros. Il faut compter environ 80 livres pour un billet adulte.
    – Je vous conseille d’amener votre panier picnic , les plats de la cafeteria sont immangeables , les tables sales et la visite est organisée de telle manière que vous aurez forcément un petit battement d’environ ¾ heures à combler …
    – Côté achats, je vous conseille de craquer pour une petite boite de dragées surprises de Bertie Crochue.
    Une fois mis de côté les 2/3 dragées au vomi, le petit jeu qui consiste à goûter à l’aveugle à ces douceurs est finalement plutôt amusant et ma fille regrette de ne pas avoir ramené plus de paquets pour s’amuser avec ses copines…
     Par contre, la Biere au beurre est à éviter car vraiment pas bonne !
    Et … pour découvrir Londres autrement , je vous conseille :

    de vous étourdir à Shoreditch  
    – d’aller découvrir de superbes oeuvres de streetart à Bricklane
     de faire du shopping dans les belles allées de Marylebone
    – d’aller acheter des fleurs Columbia Road Market ou déjeuner à Broadway Market