Bordeaux : d’un pont à l’autre
La promenade la plus classique reste la boucle entre le pont Chaban Delmas, habituellement appelé le pont BaBa comme Bacalan Bastide, et le pont Saint-Pierre fierté des bordelais, dont je fais partie.
A partir du pont BaBa, le premier point d’attention est l’hôtel Seeko , au n° 54 , dont l’architecture très contemporaine s’insère parfaitement au milieu de façades anciennes.
Cet hôtel de luxe a été imaginé par l’atelier d’architecture King Kong osant la modernité en plein centre historique de la ville.
Ensuite en cheminant le long du quai des Chartrons, il est possible de découvrir les anciens hangars rénovés.
Face au fleuve, le mieux est de choisir une des terrasses pour admirer le panorama exceptionnel.
D’un côté le pont Chaban Delmas, de l’autre l’harmonieux croissant du port de la lune et en face la coulée verte des coteaux qui semblent dominer le cours d’eau.
Quelques pas plus loin se trouve la place de la Bourse, véritable chef d’œuvre classique tout en géométrie et en harmonie.
Face à elle, le miroir d’eau renvoie son reflet par intermittence, entre 2 effets brouillards, lorsque les enfants s’offrent un peu de répit et que l’eau s’apaise.
Après un petit arrêt pour admirer la Porte Cailhau et la place du Palais, la traversée de la Garonne se fait par le Pont de Pierre, premier pont de la ville dont la construction a pris fin en 1822.
Tout en pierre blonde et brique rouge, ce pont prend des allures de berge à fleur d’eau à marée haute et tout au bout, sur la place Stalingrad , l’impassible lion bleu semble mener la garde.
Le reste de la balade se fait sur la rive droite, plus moderne.
Pour les amateurs de streetart ou d’architecture, un petit stop s’impose au Hangar Darwin, avant de finir la balade et la boucle jusqu’au pont BaBa.
Directement sur les quais, sur la promenade :
Quai des Marques
– l’Ibaïa pour prendre un apéro face au fleuve sur une des barriques disposées au pied de la promenade
Entre le quai des marques et la place des Quinconces. – la maison eco citoyenne, pour l’ambiance très décontractée qui y règne, l’endroit parfait pour y boire un petit Perrier après une séance footing.
Au bout des quais, juste avant le pont de Pierre. – Sur la rive Droite, on peut déjeuner au frais à la Petite Gironde ou à la Guinguette Alriq qui vient de réouvrirAu pied des facades :
– Nubulus, restaurant italien contemporain, rizotto verde, pates foie gras et morilles ou panacotta Nutella. Je m’y suis toujours régalé.
Quai des Chartrons
Quai Richelieu
L’ile de Ré à vélo
Nos finances n’étant pas ce qu’elles sont aujourd’hui, nous passions la semaine dans un camping du Bois Plage, organisions de grands apéro au milieu de nos tentes et nous déplacions en vélo.
Je garde de ces semaines des souvenirs de jeunesse insouciante et de virées au grand air.
Et c’est ces souvenirs que j’avais envie de retrouver en remettant le cap sur l’île de Ré pour le week-end de Pâques.
J’avais réservé une chambre d’hôtel à Saint Martin en Ré dont je gardais le souvenir des petits déjeuners tôt le matin sur le port à se réveiller sous les doux rayons du soleil.
C’est une ville noire de touristes et où tout est payant que j’ai retrouvé.
Ce n’est que le dimanche matin que nous avons pu profiter du port.
Du coup, j’ai repris mes habitudes d’étudiante et ait décidé de faire le tour de l’île en vélo le dimanche, à la fraiche, de Saint Martin aux Portes en Ré en passant par Loix.
Au final, nous avons fait une balade d’une journée de près de 60 km qui nous a bien plombé les jambes mais il n’y a pas meilleure façon de découvrir l’île à travers les marais salants et les champs de genets et en prenant un petit verre assis à une terrasse de café sur la place centrale d’un petit village.
Et puis, en cas de petit creux, il y a le Chasse-Marée , excellent restaurant tout au bout de l’ile , aux Portes en Ré où il est possible notamment de déguster un tartare de dorade rose au gingembre ou un filet de saint pierre au lait de coco et curry doux ou un homard bleu au sabayon corail, de quoi se requinquer pour le trajet retour…
Au final, après 2 jours sur l’île, je me suis promis de revenir aux beaux jours, hors saison, en juin ou en septembre, mais cette fois-ci comme au bon vieux temps , en mode roots, bien équipée , sous une tente achetée sur ce site et ainsi retrouver d’anciennes sensations qui conviennent mieux à ce que je recherche quand je vais me balader dans ces régions-là.
Un vrai retour à la nature ….
Deep Blue
L’eau évidemment qui est mon élément et dans laquelle je me sens parfaitement à l’aise,
Les poissons, petits ou grands, de toutes les couleurs, gentils ou méchants,
Les requins me fascinent tout autant qu’ils me font peur,
Les coraux, leurs développements et leurs actions sur l’environnement qui les entoure,
Qui n’a pas entendu parler de Nemo et son anémone …
Alors en attendant de retrouver le grand bleu en Indonésie cet été, j’ai calmé mes ardeurs en allant me balader une fois de plus à l’aquarium de la Rochelle.
A condition de faire abstraction du monde qui nous entoure, le lieu est vraiment une plongée dans le grand bleu et ses merveilles.
Des gros poissons de la méditerranée aux poissons clowns de l’océan indien, il est possible de découvrir des raies brunes, des méduses phosphorescentes, des requins scies ou des hippocampes.
Balade printanière au Cap Ferret
Le lierre a poursuivi sa course le long des arbres, des murs et des clôtures, les herbes folles ont envahi le moindre mètre carré des jardins.
Au milieu, le mimosa rayonne, presque incandescent.
Au milieu des cabanes ostréicoles, des épuisettes des enfants semblent s’être perdues pendant l’hiver, abandonnées, elles retrouveront rapidement le chemin de la plage dès que les prochaines vacances.
Chaque année, j’ai un coup de cœur pour un bateau et en ce début de printemps c’est une belle pinasse de couleur jaune et orange qui a ma faveur.
Mais, depuis très longtemps, probablement de son apparition sur le mimbeau, mon préféré est Tante Sophie, ce bac à voile bleu ciel et rose.
Ses douces couleurs sont à mes yeux celles de l’espoir.
J’aime son aspect fort, protecteur et en même temps fragile.
Avec son immense mat, ce bac donne l’impression de pouvoir voguer au bout du monde sans souci, bravant orages et tempêtes tout en protégeant ses passagers …
Cette première photo sera ma participation à l’Instant T de Nikit@ de cette semaine.
Un dimanche comme les autres à Bordeaux
La journée démarre par la désormais traditionnelle visite au marché des capucins, qui ravit autant mes pupilles que mes papilles.
Il me faudra surement encore quelques dimanches pour faire en complétement le tour et surtout tester l’ensemble des stands.
Dimanche dernier, c’est à celui des pâtes fraiches que nous nous sommes arrêtés et éterniser le temps de faire un choix entre les raviolis aux cèpes, ceux aux truffes ou encore ceux aux asperges.
Notre dernier stop est toujours pour le stand des jus d’orange , déguster un jus d’orange frais est le petit plaisir de la balade…
Puis le chemin de retour se fait par la place Saint Michel pour prendre une petite noisette , même si la place est en travaux et complétement défoncée, les petites terrasses sont toujours aussi pleines de vies et le reflet d’un quartier simple et animé ,
Juste avant d’arriver à la maison, un petit arrêt à la pâtisserie orientale s’impose pour acheter des cornes de gazelles , sablés au chocolat et aux noisettes ou montécaos pour le dessert.
L’après-midi, direction place Pey Berland pour la course d’orientation annuelle.
Près de 3h à parcourir Bordeaux dans tous les sens pour trouver 15 points disséminés dans divers quartiers de la ville avec à chaque fois un détail du lieu, une statue, une architecture particulière à découvrir pour valider le passage.
A chaque borne, l’excitation des enfants pour savoir qui va poinçonner la carte est au maximum puis après quelques tractations, l’excitation se reportesur le parcours pour découvrir ou se situe le prochain point.
Après quelques discussions et concertations, chacun reprend son vélo pour poursuivre.
L’après-midi se terminera à la boulangerie de l’Hôtel de Ville entre fondant au chocolat et cake aux pralines, de quoi rassasier et régaler tout le monde.
Le parfum des vignes
Allongée dans l’herbe , les yeux à demi clos , j’observais le doux ballet des rayons de soleil à travers les branches des arbres.
C’était la fin de l’été , le ciel était bleu, la journée claire , la température douce.
Je fermais définitivement les yeux , m’évadait et comme à mon habitude pour échapper aux soucis et tracas du quotidien, je remontais l’espace temps.
J’étais une jeune fille de 12 ans.
Chaque dimanche, nous allions rendre visite à mon grand père , dans le Médoc.
Dès notre arrivée , je filais courir dans les rangs de vignes , je m’y perdais et finissais toujours par atterrir pas loin du château du village.
J’humais l ‘air, observait la Garonne au loin et goutais aux raisins quand la saison s ‘y prêtait.
Et puis surtout , les dimanches ou mes chagrins d’adolescente me semblaient trop lourd , je m ‘allongeais à même la terre pour la sentir contre ma peau , elle m’apaisait et au bout d’un petit moment , je sentais qu’elle aspirait toutes mes pensées négatives , le trop plein , l incompréhension …
Je repartais ressourcée , apaisée ,sereine.
Quelques années plus tard, au moment de choisir vers ou mener et promener ma vie , j’ ai sérieusement pensé à entreprendre des études d’œnologie….
Et puis, l’histoire familiale lourdement marquée par la dure réalité de la vigne s’est chargée de me décourager.
J’ai petit à petit oublié la sensation de la terre contre ma peau, l’odeur des vignes mais le raisin est toujours là.
A Bordeaux, en plein centre ville, il est possible d’en trouver un peu partout , et plus particuliérement Rue du Faubourg des Arts , aux Chartrons , ou la vigne et le raisin recouvre les murs ravalées de cette superbe rue.
Endless Summer
Quand on a la chance de vivre à Bordeaux, et peut être ailleurs en France mais j’avoue que ces derniers temps je ne me suis pas trop préoccupée du temps sur le reste du pays, même après une journée de boulot, il est toujours possible d’enfiler ses tongs et d’aller se promener dans la ville pour profiter de l’ambiance festive et estivale qui y règne.
Lassi à la mangue au Santosha ou Milkshake Banane Nutella au Niceberry de la rue Sainte Catherine, un petit stop pour l’apéro à la place du Palais puis vers 20H30, direction le Miroir d’eau pour admirer le coucher de soleil.
Un chemin que je ne suis pas la seule à prendre puisque tous les soirs, un certain nombre d’habitués s’installent autour du miroir pour observer et immortaliser le dégradé des couleurs qui s’entremêle avec le ballet des nuages ou se fond dans la brume…
..au final, des photos garanties sans retouches , ni filtre.