Depuis quelques jours, la moindre pause dans mon emploi du temps de working mum est consacrée à la lecture des guides dédiés à Bali et Lombok, le planning est pratiquement posé , les escales plongée et surf reservées.
J’ai aussi ressorti mes photos de mon 1er séjour, celle ci-dessus en fait parti , prise à Kadidiri , petite île de l’archipel des Togian.
Divin, non ?
Point de filtre , point de réglages compliqués , juste un moment parmi d’autres en Indonésie.
Kawa Ijen , le volcan de la lune
Chaque jour, des javanais, appelés les pencaris, risquent leurs vies et usent leur santé pour extraire du cratère du volcan ce soufre si précieux.
Chaque porteur est équipé d’un double panier en osier dans lequel, suivant sa force, il peut porter entre 40 et 100kg de soufre.
Ils parcourent 6 km aller-retour, dans des pentes terreuses et glissantes ou dans un labyrinthe de cailloux.
Pourtant, plus d’une centaine d’hommes le font chaque jour, pour près de 1 500 roupies par kilo, soit à peine plus d’un euro.
En ramenant plusieurs cargaisons par jour, ils espèrent gagner 180 000 roupies : environ 10 euros, quasiment une fortune en Indonésie … la contrepartie, fatale, c’est une espérance de vie réduite par rapport au reste de la population indonésienne.
En effet, l’âge moyen d’un mineur ne dépasse guère 40 ans à cause des vapeurs nocives et suffocantes qui se dégagent du lac.
Une petite pente raide permet d’accéder au cratère, avec autour et en toile de fond, les sommets verdoyants qui semblent vouloir s’accrocher au ciel.
Une fois en haut, un paysage lunaire révélé et une vue magnifique…
Les coulées de lave enserrent un lac bleu turquoise, dont la couleur est due à l’acidité de ses eaux.
Pour ma part, étant enceinte à l’époque du voyage, je n’irais pas plus loin.
Mais les autres, malgré l’interdiction qui est faite aux touristes de descendre plus bas, poursuivront leur chemin dans le cratère avec les porteurs.
Ils nous raconteront comment Nicolas Hulot, pour son émission Ushuaïa, avait été débarqué sur le bord du cratère par un hélicoptère, tourné quelques images et s’en était retourné aussi rapidement.
Une scène qui leur avait paru surréaliste …
Ubud la spirituelle
Rues et ruelles sont parsemées de galeries de peintures ou de sculptures, où les artistes s’adonnent à leur art.
Les spectacles de musique et de danses balinaises sont légions et souvent destinés aux touristes mais ont au moins le mérite de perpétuer les arts traditionnels de l’île.
Que l’on séjourne dans un hôtel, dans une lodge ou dans une chambre d’hôte, c’est souvent à Ubud que l’on découvre le rythme de la vie familiale indonésienne ponctuée par les offrandes et les cérémonies.
En se baladant le long des flancs du volcan Agung, on peut quasiment remonter le temps : labours à la charrue, locaux qui se lavent à l’eau fraîche des rivières, femmes en sarong qui transportent des sacs en équilibre sur la tête, regard éberlué des enfants et surtout leurs sourires dès qu’on leur dit ‘bonjour’ …
Hello , hello , hello , répètent-ils en sautant d’une allée de riz à l’autre.
Pour démarrer ou cloturer un voyage, une bonne façon de découvrir Bali, intacte et authentique.
A éviter par contre pour ceux et celles qui , comme moi, ont une frousse monstre des singes…
L’art des danses balinaises
Dans ce petit paradis terrestre, situé en Indonésie, à l’est de l’île de Java, l’art fait tellement partie de la vie de tous les jours qu’aucun mot n’existe pour désigner l’art ou les artistes.
En fait, tout le monde est un artiste.
Bali est aussi l’île des dieux.
Et la religion y est présente dans chaque acte quotidien.
Les dieux reçoivent chaque jour des offrandes de fleurs ou de riz, ainsi que des prières.
Et quelle plus belle offrande peut-on imaginer que des danses aussi belles et gracieuses.
A la fin d’une longue et dure journée de travail dans les rizières, les balinais prennent leur pinceau, leurs outils et deviennent peintres ou sculpteurs.
Il en est de même pour la danse.
Elle fait partie de la vie de tous les jours, et elle accompagne chaque fête.Chaque danse obéit à des règles précises et raconte une histoire, souvent issue de la célèbre épopée hindoue du Ramayana.
Il serait d’ailleurs plus exact de parler de théâtre dansé.
Les danses sont accompagnées d’un orchestre.
Une des danses les plus célèbres est appelée danse du Barong (ou danse du kriss).
Elle doit son premier nom , Barong, à l’animal mythique qui apparaît dans la danse, et son second nom, Kriss, à un accessoire intervenant également au cours de cette danse, le poignard balinais à lame ondulée du même nom.
Les enfants commencent tôt leur apprentissage et l’île compte plusieurs centaines d’écoles.
Il suffit juste de pousser une porte, un portail …
Au coeur des îles Sulawesi : Kadidiri
En arrivant, j’ai eu peine à en croire mes yeux : une mignonnette plage frangée de cocotiers sert d’écrin à une dizaine de bungalows de bois, pour certains suspendus au-dessus de l’eau.
La beauté de l’endroit subjugue d’emblée.
Chaque jour se déroule de la même manière sur cette petite île et ce n’est pas grave.
Chaque matin, je chausse mon masque pour observer la vie s’activer sous l’eau.
Nemo est là, juste sous mes yeux, au-dessus de son anémone de mer à discuter, sans fin, avec Dory la daurade.
1001 couleurs pour démarrer la journée.
Je suis comblée.
Chaque après-midi, nous prenons nos bouteilles pour descendre plus bas, se sentir l’âme d’un aventurier, découvrir des trèsors et des coffres emplis d’or cachés dans une épave ou aller à la rencontre d’un nouveau reef …et puis si la chance nous sourit, flotter avec les raies mantas ou flirter avec la mort face à un requin.
Remonter un peu saouls, décalés et heureux.
Chaque soir, le même coucher de soleil dont on ne se lasse pas, au mauve vient se mélanger des teintes rouges et bleues, puis des nuances orange et jaunes au gré des nuages et des contours de l’horizon ….C’est peut être bête à dire, mais Kadidiri, petit île des Togian, est un vrai paradis sur terre, un parmi d’autres certes mais si jamais vous passez tout prêt, il serait dommage de ne pas découvrir un tel endroit.
Sulawesi et le pays Toraja
L’Indonésie : de Java à Bali
Déjà, je n’ai pas encore fixé la durée, 3 ou 4 semaines.
Même si je me dis que je me déciderais au moment de prendre mes billets, en fonction de mes finances à ce moment-là, une semaine de plus sur place fait une grosse différence par rapport à ce que l’on peut faire.
J’y suis déjà allée en 2003 et cette année-là j’étais enceinte de ma fille.
Je ne sais pas si c’est mon état, mes 9 mois de grossesse ayant été comme un état de grâce dans ma vie, ou l’ambiance dans notre groupe d’amis ou la diversité du séjour mais je garde un excellent souvenir de ce pays.
C’est peut-être un peu tout cela.
A l’époque, nous avions parcouru les îles Sulawesi pour découvrir le pays Toraja et rejoindre les îles Togian dans le golfe de Bunaken, j’en garde un souvenir paradisiaque.
Nous avions vécu pendant quelques jours dans un petit bungalow sur pilotis, avec juste en dessous et devant notre balcon une mer aux coraux multicolores et une faune foisonnante…
Ensuite nos pas nous avais conduit à Java pour observer au plus près ces mastodontes que sont les volcans indonésiens et ensuite suivre les pas de Nicolas Hulot sur les pentes du lac Kawah Ijen.
L’ultime étape avait été Bali et sa douceur de vivre.
L’ultime étape sera bien entendu le Sud de Bali, Uluwatu et Kuta Beach pour que ma fille puisse surfer sur les vagues indonésiennes.
La durée de notre voyage fera que nous aurons ou pas le temps de découvrir Florès, ses forêts touffues, ses peuples oubliés du monde moderne et surtout ses fameux varans de Komodo.