
Un peu plus d’1 an après leur performance au Mur de Bordeaux, le collectif Monkey Bird était de retour au mois de Mai pour réaliser une nouvelle fresque de 12 mètres de hauteur sur un des piliers de la patinoire de Mériadeck.
Inaugurant la saison de Street Art de la Ville de Bordeaux, qui s’est poursuivie quelques semaines plus tard avec l’ouverture du 6eme opus de Transfert le 25 Juin et le festival Shake Well le 1er week-end de Juillet, il s’agit d’une oeuvre pérenne qui s’inscrit parfaitement dans l’environnement immédiat et apporte une dimension onirique à un univers bétonné et moderne.
Après les poissons combattants de Rouge posés à l’entrée du bowling l’été dernier, c’est un duo improbable, composé d’un chimpanzé couronné d’une pie, qui a investi l’un des murs les plus visibles du quartier.
Que ce soit lors des soirs de concert à la patinoire, ou sur le chemin du travail dans le tram qui longe la rue, difficile de passer à côté de cette oeuvre, et de sa confection, puisque les 2 artistes ont mis une petite semaine, à préparer le mur avec un fond noir, et à poser ensuite les pochoirs.
L’oeuvre finale réconcilie de belle façon nature, art, philosophie et urbanisme.
Le projet a été piloté par Pôle Magnetic, qui anime tous les mois les performances réalisées au Mur de Bordeaux.
Cette association fut également à l’origine de la fresque de 5 mètres de haut et 6 de large représentant une fillette tenant un globe dans ses mains qui orne le mur d’entrée du Centre Hospitalier Universitaire de la ville.
Réalisée en octobre 2013 par Jef Aerosol, le maître du pochoir, ce dernier était notamment accompagné par le collectif Monkey Bird Crew et Rouge.
Ces 2 oeuvres ont été réalisées dans le cadre du projet « Correspondances », qui devrait se poursuivre prochainement avec une réalisation de l’artiste bordelaise Rouge au Grand Parc, autre quartier emblématique de l’agglomération bordelaise.
Composé de deux artistes, Temor et Blow, originaires de Bordeaux et d’Orléans, le collectif Monkey Bird a fait ses premieres armes en 2012 en essaimant pochoirs et collages sur les murs de la capitale girondine, plus particuliérement du côté du quartier Saint Michel.
Certains, miraculeusement conservés, sont encore visibles dans le centre de Bordeaux ou à l’université Michel Montaigne où ils sont intervenus en 2014 dans le cadre du festival Vibrations Urbaines.
Leur renommée internationale acquise, ils ont developpé leur jungle urbaine à l’infini, au délà de la région, et des frontiéres francaises.
A découvrir au coin du Cours Maréchal Juin et de la rue François de Sourdis.
Pour plus d’informations :
Monkey Bird Crew : www.facebook.com/MonkeyBirdCrew
Pôle Magnetic : http://lemurdebordeaux.tumblr.com/
Une oeuvre de cette taille c’est toujours impressionnant
Tres bien realisé