The 2013 National Geographic Photo Contest

2013 National Geographic Photo Contest winner

2013 National Geographic Photo Contest winner

Comme chaque année, National Geographic a organisé le Traveler Photo Contest, un concours photo réunissant des photographes du monde entier et des centaines de photographies dans 3 catégories : Place, People and Nature.

Les résultats ont été annoncés le 20 Décembre et il est maintenant possible d’admirer les plus belles photos du monde prises cette année. 


Le grand prix a été attribué cette année à Paul Souders pour sa photo ‘Ice Bear’. 

Outre l’instant volé qu’elle reflète, cette photo illustre surtout les difficultés auxquelles sont confrontés les ours du Grand Nord face à la fonde des glaciers. 

Et c’est ce que j’apprécie dans ce concours car outre la beauté de la photo, c’est également l’importance du lieu, du contexte et du message qu’elle fait passer qui est importante.


Que ce soit une mère et son enfant confrontés à la croissance économique excessive en Chine dans la vieille ville de Laocheng ,
Où ce nid de corbeaux construits avec des cintres en fers en plein coeur de Tokyo ,
Où cet enfant jouant avec des ballons multicolores juste à côté d’une riviére polluée au Bangladesh, 
On ne peut pas être indifférent à ces images , elles sont le reflet de notre société , du plus sombre au plus bel espoir…




Ai Weiwei pour la liberté de la presse

Ai Weiwei pour la liberté de la presse Reporters sans frontieres

Ai Weiwei pour la liberté de la presse de Reporters sans Frontiéres


Désigné en 2011 par le magazine Art Review comme la figure emblématique la plus influente de l’art contemporain, le travail d’Ai Weiweiembrasse la sculpture, la photographie ainsi que les films.

Après avoir vécu à New York dans les années 80, il se fait connaitre en 2007 grâce à une œuvre spectaculaire Sunflower Seeds exposée à la Tate Modern à Londres.  Cette sculpture comporte une centaine de millions de ‘graines’ de porcelaine, chacune peinte individuellement à la main par des artisans chinois.

Par la suite, il affirmera son désaccord avec la politique menée par les autorités chinoises et devient l’un des plus importants dissidents du pays.
Son blog est fermé par le gouvernement chinois en 2009 et son studio de Shanghai est fermé en 2011.
Il sera arrêté et détenu par la police chinoise pour évasion fiscale puis libéré sous caution après 81 jours de détention.

Au cœur de cet ultime album de Reporters Sans Frontières, 100 clichés qui illustrent la surveillance dont l’artiste est victime dans son pays.
Offrir ces clichés est son acte de résistance face à un gouvernement qui cherche le moindre prétexte pour le persécuter. 


En vente à la FNAC , sur le  site de Reporters sans Frontières ou dans les librairies spécialisées. 

Ai Weiwei pour la liberté de la presse de Reporters sans Frontiéres

Ai Weiwei pour la liberté de la presse de Reporters sans Frontiéres

Ai Weiwei pour la liberté de la presse de Reporters sans Frontiéres

Sam Shaw pour la liberté de la presse

Sam Shaw a immortalisé près d’une centaine de tournages , depuis les années 1950 jusqu’aux années 1980. 
Son travail couvre un large eventail cinématographique , des classiques hollywoodiens au genre documentaire en passant par le cinéma indépendant.

Le plus connu de ses portfolio est surement celui des photos prises à l’occasion du tournage de Sept de Reflexion avec notamment la photo de Marylin Monroe vétue d’une robe blanche au dessus d’une grille de métro, ma préféré de cette actrice restant celle ou , tel un papillon de nuit, elle regarde dans le noir une ampoule allumée …

Si Sam Shaw a réalisé une grosse partie des photos les plus connues de Marylin, il a aussi immortalisé Marlon Brando dans Viva Zapata mais surtout dans Un tramway nommé désir , Marcello Mastroiani et Sophia Loren dans Mariage à l’italienne …. 

Mes portraits préférés restent ceux des metteurs en scénes , comme s’il avait réussi à leur redonner l’humanisme et la place qu’ils leur reviennent de droit dans l’achevenement d’un film … John Cassavetes sur le tournage d’Une femme sous influence ou Elia Kazan sur celui de ‘La fiévre dans le sang’. 

Comme Steve Mc Curry , Sam Shaw a offert 100 de ses clichés à Reporters sans Frontiéres pour défendre la liberté de la presse et de l’information. 
Sorti en Décembre 2012 , il est disponible à la Fnac. 

 …. Depuis plus de 25 ans, Reporters sans frontières se bat pour que les hommes et les femmes qui ne jouissent ni des biens matériels , ni de la paix, puissent au moins s’accrocher à une réalité plus grande qu’eux.
C’est le sens du combat pour la liberté de la presse et de l’information.
Ces hommes et ces femmes ont besoin de photos et d’être pris en photo pour renforcer leur sentiment d’exister et témoigner….

National Geographic Contest



En ce mercredi encore une fois bien tristou, une petite pause s’impose …et comme la vie nous offre des paysages somptueux et des moments fantastiques, autant en profiter avec les photographies des vainqueurs du concours du célèbre magazine National  Geographic .

Au départ, 22000 photos provenant de 150 pays différents.
Au final 14 photos primés dans trois catégories : nature, gens et lieux.
Et le grand vainqueur,  Ashley Vincent,  et sa photographie de tigre

Je me sens toute petite devant tant de talent et mesure largement le fossé qui sépare de telles photos des miennes …
Je me prends également à rêver à une vie faite de trip  photo à travers le monde , l’appareil en bandoulière et la quête de l’instant magique.
Clic clac , montres moi tes beaux yeux , toi, le seigneur de la jungle. 



Pink or Blue by Jeongmee Yoon

C’est par hasard, comme souvent, en furetant sur le web, que j’ai découvert l’univers bien particulier  et Jeongmee Yoon.
JeongMee Yoon est un artiste coréen, né à Séoul en 1969.
Son  principal projet photographique et sociologique The Pink and Blue Projects   explore les tendances culturelles et sociales à influencer le goût des couleurs sur les enfants (et de leurs parents) avec une série de portraits de filles et garçons entourés de leurs objets et jouets rose et bleu.
Ces photos sont aussi fascinantes qu’effrayantes par leur côté radical.
Aucune petite fille ne naît avec un goût affirmé pour le rose , et aucun petit garçon pour le bleu.
Cette affirmation se fait par l’environnement que nous , parents , nous construisons à nos enfants.
Vêtements et jouets que nous achetons , couleur de la chambre dans laquelle ils dorment , dessins animés qu’ils visionnent.
Impressionnant, non ? 


Andrew Brooks Photography

Evasion , exotisme , créativité et originalité sont quelques adjectifs qui peuvent permettre de définir le travail d’Andrew Brooks.

Photographe so british avec un style bien imposant  , basé à Manchester , il présente sur son portfolio une belle sélection de travaux en HDR et photo manipulation.
Pour ceux qui ne le saurait pas, le HDR est une technique que l’on peut réalisé avec un appareil photo traditionnel en prenant plusieurs photos d’un même paysage et en les fusionnant à l’aide d’un logiciel.

J’aime particulièrement la 1er photo de mon billet , elle me donne carrément l’impression d’avoir des ailes et de voler au beau milieu des nuages.
Ca ne vous fait pas cet effet là à vous ? 


Pour voir l’ensemble de son portfolio , c’est par ici





La cultura de la violenca d’Isabel Munoz

Je suis bien restée 2/3 minutes à détailler et à regarder fixement ces portraits … détailler les tatouages. 

Puis j’ai passé quelques secondes à regarder ces hommes bien droit dans les yeux …..

J’ai essayé de trouver à qui il me faisait penser, à qui il ressemblait, ce que je pouvais trouver de familier …. 

Et puis, je me suis longtemps demandée si je trouvais cet homme beau avec cet air  guerrier qui émane de son regard   ou alors laid de violence et de haine. 

Quoi qu’il en soit, cette photo m’a troublé. 

Elle est issue d’un livre La cultura de la violenca écrit par une journaliste sud américaine Isabel Munoz

Cette photographe catalane est partie au Salvador pour rentrer directement en contact avec les membres des gangs les plus violents, les maras, dans les centres pénitenciers du pays. 

Les prisonniers racontent l’histoire de leur vie à travers leurs corps tatoués: têtes de morts, croix, tombes, qui représentent des codes secrets qu’on ne peut pas comprendre, mais qui nous interpellent… 

….juste à travers un regard.