De l’Inde, j’en garde comme une multitude de tâche indélébile dans mon esprit.
Et régulièrement, mes pensées s’échappent vers ce pays.
Pour avoir vécu quelques semaines dans ce pays au quotidien, j’étais très impatiente de découvrir The Lunch box dont l’histoire s’articule autour d’une tradition très présente dans la vie indienne et surtout à Bombay, la livraison par les dabbawallahs , réseau de livreurs , des lunchbox préparées chaque matin pour les indiennes à leurs maris ou enfants.
Le tout avec une véritable douceur, ça se suit comme un plaisir gourmand.
La boite à déjeuner va devenir rapidement leur réseau social à part entière et un moment de la journée qu’ils attendront comme des amants attendent des lettres d’amour.
Les scènes de bureau sont les plus amusantes et représentatives du paradoxe indien, avec leur minutage imperturbable dans un rituel qui ne souffre aucune entorse.
Même regard bienveillant et néanmoins véridique sur la condition de la femme indienne à la maison dont le seul dialogue est celui qu’elle entretient avec une voisine de l’étage au-dessus, ce qui vaut , là encore , quelques scènes assez drôles..
Au final, The Lunchbox est une oeuvre d’une pertinence sociale très forte, symbole d’un jeune cinéma indien indépendant qui, tout en développant des problématiques nationales, touche à l’universel.
Elle confie ensuite sa lunchbox au gigantesque service de livraison qui dessert toutes les entreprises de Bombay.
Le soir, Ila attend de son mari des compliments qui ne viennent pas.
En réalité, la Lunchbox a été remise accidentellement à Saajan, un homme solitaire, proche de la retraite. Comprenant qu’une erreur de livraison s’est produite, Ila glisse alors dans la lunchbox un petit mot, dans l’espoir de percer le mystère.



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