Depuis cette ville, il faut plusieurs heures de bus pour rejoindre Tana Toraja, le pays Toraja et Rantepao sa principale ville.
La première chose que l’on remarque , une fois sur place, sont les courbes élancées des toits tongkonan, les maisons typiques de la région à la toiture si particulière, que certains comparent à des cornes de buffle, d’autres à la proue d’un bateau.
Plus rares sont les endroits où on peut voir les sépultures réservées aux enfants.
En effet, les Toraja souhaitent que les enfants morts en bas-âges puissent continuer à grandir, ils creusent donc des arbres où ils déposent les sépultures.
La sève permet donc aux enfants de continuer leur croissance.
Belle symbolique, non ?
De cette culture qui évolue en toute indépendance, coupée du reste du monde par une géographie spectaculaire, les toraja organisent des cérémonies funéraires complexes, qui s’accompagnent de sacrifices de buffles.
Ici, les gens sont majoritairement chrétiens mais avec un grand respect pour la population plus âgée majoritairement animiste.
Après sa mort, le corps du défunt est conservé grâce à des injections de forlomine, plusieurs mois ou années avant d’être enterré.
L’âme patiente jusqu’à la cérémonie dans un lieu situé entre la Terre et le Jugement Dernier.
Pourquoi attendre aussi longtemps me direz-vous?
La cérémonie funéraire est très couteuse et doit rassembler toute la famille,souvent parsemée à travers toute l’Indonésie.
Je ne rentrerais pas plus dans le détail de ces cérémonies car au final, à mes yeux, ce n’est pas ce moment-là qui a ancré l’authenticité de cette région dans mon esprit mais plus la petite randonnée de 3 jours à travers les rizières à dormir dans les greniers des maisons traditionnelles et participer autant que ce peut à la vie autour…
Probablement, la meilleure façon de découvrir Tana Toraja.




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