
Lorsqu’on débarque à Lisbonne, ce sont les azulejos qui recouvrent les façades du centre ville qui attirent instantanement l’oeil, et qui font de la capitale portugaise une ville colorée et pleine de charmes.
C’est en arpentant les rues de quartiers pittoresques comme le Bairro Alto ou Alfama que l’on se rend compte qu’une seconde couche, différente et plus récente, mais tout aussi colorée , est venue couvrir les murs de la ville.
Cette seconde enveloppe n’est autre que les oeuvres et graffitis d’artistes urbain.
Lisbonne est devenue, au même titre que Berlin ou Londres, une capitale européenne dans le domaine et le promeneur ne peut passer à côté.
Arrivé que très tardivement dans la ville, après la révolution des oeillets de 1974, le street art était essentiellement contestataire avec l’apparition de messages écrits ou fresques politiques.
Aujourd’hui encore, il est possible un peu partout dans la ville de croiser des collages revendicatifs du collectif lisboète Mais or Menos.
Ils s’impriment dans nos rétines à tel point que leurs slogans font partie des images que l’on ramène d’un séjour dans cette ville.
En 2008, dans le cadre d’un plan de réhabilitation de la ville, la mairie annonca la création d’une ‘Galeria de Arte Urbana’ que les habitués nomment GAU : des panneaux de bois sont installés le long de l’elevador Calcada da Gloria, et des peintres d’art mural, invités à s’y exprimer.
Aujourd’hui, il est l’un des spots d’art urbain les plus connus, se situant dans une des zones les plus touristiques de la ville qu’un nombre assez conséquent de touristes empruntent chaque jour.
Régulièrement renouvelé, les artistes viennent s’y exprimer quasiment quotidiennement, du lettrage à la fresque figurative, en passant par le yarn bombing, le pochoir ou le collage, toutes les composantes du graffiti s’y affichent.
Un peu comme un mur ‘école’, il représente la 1er galerie à ciel ouvert à découvrir dans la capitale portugaise.
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