
Dans le quartier lisboéte de l’Alcantara, au pied de l’imposant Pont du 25 avril, une friche industrielle a fait place à un projet culturel mêlant mode, art, gastronomie : la LX Factory.
Les branchés y ont établi leurs quartiers pour les brunchs, les concerts, les boutiques de décorations tendance ou tout simplement faire son shopping.
Dans un espace post-industriel aux hangars aménagés, une pépinière d’entreprises et start-ups évoluent dans différents domaines (mode, design, publicité, communication, multimédia, arts…).
En reprenant vie, ce lieu s’est adjoint le service de bars et de restaurants à la mode dont les bien côtés Café Na Fábriqua et A Cantina, quelques boutiques (dont une de fringues écolos), un kiosque presse dans un container, ou l’excellente librairie Ler Devagar ( littéralement Lire lentement ) à côté de laquelle il ne faut pas passer.
Le lieu présente également des expositions (architectures, photos…), workshops et manifestations diverses (marché aux puces, marché de jeunes créateurs, journées portes ouvertes, convention du tatouage, show Dj’s, performances, concerts…).
L’ancienne manufacture textile, qui fut aussi une imprimerie, est plus que jamais, aujourd’hui, le lieu lisboète à la mode.
Depuis son ouverture, les murs des imposants bâtiments proposent des surfaces parfaites pour laisser libre court à l’expression des nombreux artistes qui sont passés dans ces lieux.
De Bordalo II, à MaisMenos artiste activiste portugais qui distille ses messages sur les murs lisboétes, en passant par Miguel RAM, Noty & Aroz, Mário Belém ou Mariana Dias Coutinho, LX Factory est devenu un véritable musée à ciel ouvert au même titre que l’East End à Londres.
L’association WOOL, fondée dans le cadre du festival d’art urbain de Covilha, y a organisé quantités de performances.
La 1ere édition, surnommée WOOL ON TOUR, a eu lieu en mai 2012 avec l’intention de réunir des artistes de tous horizon et forts d’expériences diverses pour travailler côte à côte l’espace d’une semaine et de partager autour de sensibilité et techiqnues différentes.
Depuis, l’association a réitéré l’expérience plusieurs fois et au fil des années de nouvelles oeuvres sont venues s’intégrer dans cette galerie, le tout participant à l’esprit bohéme et un brin contestataire du site.
Un immense aigle tout droit sorti de Wall Street couronne l’ensemble.
Réalisé par le collectif HDL (Hygienic Dress League) Corporation et nommé The eagle has landed, il répresente l’arrivée du capitalisme.
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