Un lieu : l’ancien hôtel de police Casteja, bâtiment classé monument historique, qui est appelé à être rénové pour accueillir des logements sociaux.
Au total 3500m2 situés rue de l’Abbé de l’Epée en plein cœur de Bordeaux que près de 30 artistes sont en train d’investir du mur au plafond.
Un évènement : Transfert, une exposition ouverte à tous, et éphémère puisqu’à la fin, tout disparaitra avec les travaux de rénovation.
Pourquoi Transfert ? Parce que l’objectif premier de ces peintres et graffeurs est de sortir du cadre, au sens propre, comme au figuré…occuper tous les supports, peindre mais aussi sculpter, interagir avec le public, stimuler son imaginaire, l’interpeler, le forcer à réfléchir…
Initié il y a 5 ans par trois collectifs d’artistes bordelais résidents aux Vivres de l’Art, lieu de création aux espaces atypiques tenu par le sculpteur Jean-François Buisson, Transfert a d’abord presenté ses propres travaux : ceux des membres des Frères Coulures (Gaspar, Odeg et Rooble), du collectif Peinture Fraîche (Crewer, Kendo, Jone et Trakt) et du Club Mickey (Charl et Tack).
A chaque nouvelle saison, différents invités se sont ajoutés à la liste initiale : Azot (Toulouse), 777 Army (Saïr et Repaze), Les Parpaintres (Landroïd,Mioter et Disket), Bisna, Limpio, Mozone (Italie) et Sismik (Toulouse).
Pour cette 5éme édition, le collectif accueille de nouveaux artistes : Farewell (Paris), Obad (Montréal), Sike (Toulouse), X-or, Kegrea (Angoulême),Artof Popof (Paris), Kashink (Paris) et les collectifs Le Coktail et Skinjackin.
En préambule : une exposition temporaire au Laboratoire Bordeaux qui se tient actuellement et jusqu’au 10 Juin.
Dès l’entrée du 4 bis rue Buhan, le visiteur est tiraillé entre une joyeuse anarchie et la rédemption.
L’impertinence est de mise.
Les représentations colorées du collectif Skin Jackin côtoient un petit chat rose, qui ressemble étrangement à celui qui tapisse les couloirs du métro parisien, mise à part que le bijou de la publicité a été remplacé par un pansement.
L’alignement des tableaux soulignent les différences dans les styles, du lettrage au réalisme d’un coeur dégoupillé, de quoi nous permettre de patienter jusqu’au 27 Juin, date du vernissage de Tran5fert à Casteja.
A découvrir au Laboratoire Bordeaux : jusqu’au 10 Juin au 4 bis rue de Buhan du mardi au samedi, de 14h à 19H.
j’aime ce principe de partage d’espace entre des artistes qui n’ont pas le même univers, la même technique mais au fil des murs et de pièces se retrouvent, s’assemblent, s’unissent pour raconter des histoires 🙂
J’adore le cœur ! s’il existe une reproduction je la veux bien ^^ C’est encore une expo très éclectique et riche ! J’ai pensé à toi l’autre jour en regardant un reportage sur une galerie spécialisée ans le street-art, je me disais que tu y aurais tout à fait ta place, vu ta passion et ton sens du partage !
Graff en modèle réduit !! ce qui permet d ‘en voir plus en un même lieu !! mais voilà , grandeur nature , c’est une autre appréciation !!! Dommage , Bordeaux un peu loin !! Belle semaine
Je crois que désormais, quand j’entendrai « street-art », je ne pourrai plus m’empêcher de penser à toi Isa !
[…] soir avait lieu le devernissage de l’exposition de Transfert au Laboratoire Bordeaux, 1er opus de l’exposition collective Tran5fert qui va se tenir pendant 3 mois cet été […]