Florencia Cairo : Retour à Buenos Aires

Nous avons chacun notre propre perception d’une oeuvre, d’une peinture, d’une sculpture et face à l’abstrait les interprétations peuvent être très diverses.
L’art abstrait a un sens dans l’imagination de l’artiste et souvent un autre dans le nôtre.
C’est l’audace des formes, des couleurs.
C’est la liberté de créer sans contraintes.
C’est une sensibilité et parfois la magie de l’instant, un moment heureux, la folie des sentiments ou l’absence… tout un processus intérieur, propre à l’artiste.

Lorsque les tableaux sont peints par une amie, on a la chance de pouvoir partager sa propre vision de son œuvre, de sa création, voire d’assister au processus de création ou au long chemin qui conduit à une première exposition.
Florencia Cairo est l’amie que j’ai envie de vous présenter aujourd’hui.
Originaire d’Argentine, c’est la passion de la cuisine qui l’a conduit en France et à Paris après des études aux Bellas Artes de Buenos Aires.

Les tours et détours de la vie, ceux que l’on aime conter et les autres, l’ont conduit de Paris à Condom et de la cuisine à la peinture… et entre les deux, les petits et grands bonheurs mais aussi les désillusions lui ont donné suffisamment de recul et de profondeur pour se consacrer à ce vieux rêve , conscient ou inconscient, de se consacrer à la peinture.

Quelques années d’hésitation, d’autres pour se convaincre, et enfin l’assurance, l’amitié et la confiance d’un mentor l’ont conduite tout naturellement à sa première exposition, à Fources dans le Gers.
C’était cet été…

Depuis, retour à la case départ, l’Argentine et ses grands espaces, pour une seconde exposition à El Calafate au début de l’année, au Glaciarium Centro de Interpretación.
Des toiles de 3 mètres face au glacier Perito Moreno, l’immensité de la glace comme miroir, presque un duel de géant.
Et comme ce n’est que le début d’une longue aventure, je suis persuadée que je parlerais à nouveau de Florencia ici…