Ce roman est le second de Bernard Minier après Glacé qui se passait dans les Pyrénées.
Cette fois ci, l’histoire se déroule à Marsac, petite ville du Sud-Ouest, censé héberger un des lycées les plus prestigieux de France.
Malgré l’avertissement de l’auteur sur le fait que ladite commune n’existe pas, la bordelaise que je suis n’a pas pu s’empêcher d’essayer de détecter tout au long de la lecture à quelle ville Bernard Minier avait bien pu penser en décrivant la vie des habitants de Marsac.
Pour finir, sans internet, impossible de vérifier ces informations où s’il existait ou pas un lac Néouvielle précisément …. Je connais le sommet certes, le lac juste en dessous également pour y avoir bivouaqué, mais est-il nommé ou pas lac Néouvielle ?
L’auteur jongle entre les différents lieux, les différents personnages et les différentes intrigues de manières subtils et surtout le lecteur ne s’en rend pas compte.
En outre, le fait que l’intrigue s’inscrive dans notre quotidien à travers différents événements de cette période comme l’épopée pitoyable des bleus en Afrique du Sud ou les stratégies politiques croisées entre droite et gauche avec notamment un petit clin d’œil, plutôt fin à l’affaire Strauss-Khan avant l’heure, donne l’impression que finalement cette sombre histoire de vengeance pourrait bien se dérouler à côté de chez nous.
Ensuite, Martin Servaz, le commandant du SRPJ de Toulouse, responsable de l’enquête, m’a très nettement rappelé le Commandant Adamsberg de Fred Vargas.
Que ce soit dans leurs doutes et failles que dans leurs excès d’humanité et de tendresse ou leurs certitudes, ces 2 personnages m’ont autant accroché à l’intrigue que l’écriture ou l’histoire.
Avant de se lancer dans l’écriture, il fait carrière dans l’administration des douanes tout en participant à des concours de nouvelles avant de franchir le pas et d’envoyer un manuscrit de roman à des éditeurs.
Son 1er roman, Glacé a été publié en 2011.
Salué par la presse, il a très vite connu un large succès public et a été traduit où est en cours de traduction dans une dizaine de langues, dont l’anglais.
Il rencontre le même succès dans plusieurs pays européens.
Le Cercle, paru en octobre 2012, renoue avec le même personnage de policier profondément humain et lettré.
Une prof assassinée, un éleveur dévoré par ses propres chiens … et un mail énigmatique, peut être signé par le plus retors des serials killers.
J'ai découvert Bernard Minier avec « glacé » son premier polar (là aussi un super cadeau) Noël dernier. J'ai attaqué le livre pour n'en sortir que celui-ci terminé. Rarement une lecture m'avait happé ainsi.
Le Cercle je l'ai lu dans la foulée, un roman encore plus aboutit. Mars account, ça sonne mon coin en plus.
Depuis j'ai lu quasiment à sa sortie « n’eteinds pas la lumière », toujours le même rythme une intrigue bien ficelée, bref j'adore.
J'espère rencontrer cet auteur au salon du polar à Toulouse en octobre.
Alors là tu me fais envie ! Etre ainsi happée par un livre, ça fait longtemps que ça ne m'est pas arrivé !
je retiens, je crois que fred vargas est aussi génial!
faut que je découvre ces auteurs!
xxx
ahlala, même pas eu le temps de lire pendant mon voyage, moi….
Je ne connais pas cet auteur mais ce livre me fait très envie.
C'est sympa comme ambiance, presque un côté film noir, j'aime bien !
Allez hop, sur ma liste … bien trop longue 😉
J'ai beaucoup aimé Glacé et celui là est dans la PAL … il faut que j'arrête d'acheter des livres !!