Jordaan est le quartier amsterdamois qui borde le circuit des canaux à l’ouest.
Il est composé d’une mosaïque de rues minuscules au nom de fleurs et d’arbres.
A cause de cette particularité, les huguenots français qui vinrent s’y réfugier au 17eme siècle l’appelèrent le jardin, nom qui au fil des décennies devint Jordaan.
C’est surtout un quartier convivial et bucolique, et la meilleure façon de le découvrir est de s’y perdre.
Les majestueuses demeures anciennes des 2 côtés des canaux et ses petites boutiques originales sont une invitation à la flânerie.
Mais ce qu’il y a de plus sympa dans ces lieux, c’est découvrir les hofjes, ces petites maisons regroupées autour d’une cour intérieure.
Ils ont été construits à la demande de riches bienfaiteurs pour accueillir les personnes âgées et les veuves à une époque où la protection sociale était inexistante.
A Amsterdam, l’hofje le plus connu est la Beguinage en plein centre mais ceux de Jordaan ont tous autant de charme, à l’écart de l’agitation de la rue et surtout à l’écart des circuits touristiques.
Autre activité à côté de laquelle il ne faut pas passer , c’est le shopping ….
Vêtements vintage, vieux livres, objets anciens et bric à brac, on peut trouver de tout, l’essentiel étant d’avoir une valise suffisamment grande pour ramener l’ensemble chez soi, ce qui n’était pas forcement mon cas…
Lors de ma première virée, j’avais repéré quelques boutiques que je suis revenue hantée le dernier jour de mon séjour à Amsterdam, erreur que je ne commettrais pas la prochaine fois.
Je rage d’avoir dû laisser sur place une robe en soie des années 40, lunettes vintage de star ou tissus parfaits pour un canapé.
Et puis enfin, Jordaan c’est aussi un marché alimentaire le samedi, mais ça c’est une autre histoire qui mérite qu’on lui dédie un billet.
Pour visiter le quartier, le mieux est de partir de la maison d’Anne Frank.
Ici aussi, comme pour le Musée Van Gogh, mieux vaut reserver sur internet avant votre départ si vous souhaitez éviter la longue file d’attente.
Ensuite, la balade se poursuit de l’autre côté du Prinsengratch jusqu’à Lindengratch où il est possible de se reposer aux terrasses des cafés.
Art & Daily Fix 
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