Ça c’était avant que Mademoiselle aille le voir avec sa copine un samedi après-midi.
Depuis je n’avais toujours pas trouvé le courage d’affronter toute seule une salle remplie de gamins.
La Reine des neiges est bien évidemment une histoire de princesses mais pour une fois, Disney a fait le choix de traiter autrement ces contes de fées.
Mais Elsa souffre malgré elle d’une étrange affliction : elle a le don d’invoquer le froid, la neige, la glace, mais n’en possède malheureusement pas le contrôle.
Anna se lance alors à sa recherche.
Déjà à l’actif de ce film, l’aspect musical qui pour une fois n’est pas trop lourd.
A tel point que j’ai encore en tête l’intro avec les coupeurs de glace qui nous fileraient presque le frisson, ce qui n’est pas rien car le côté comédie musicale est probablement ce qui me pèse le plus dans les Disney.
Ceci dit difficile de rivaliser avec les minions et Happy de Pharrel Williamsqui reste un must en la matière.
Ici, les passages chantés passent plutôt vite et sont limités.
Ensuite, les scénaristes ont enfin réussi à nous livrer des personnages avec des personnalités plus nuancées et beaucoup moins manichéenne…
Par exemple, Elsa au lieu de basculer totalement du côté sombre, devient un personnage torturé.
Des personnages secondaires comme Olaf le bonhomme de neige, qui se révèle être la véritable star du film, ou Sven le cariboujusqu’aux personnages principaux comme Anna qui offre toute la palette de traits de caractères qui sied à une princesse : enjouée, tendre, royale, boudeuse ou capricieuse.
S’ajoute à tout cela un bonus puisque chaque projection démarre avec un formidable court métrage mettant en scène Mickey et ses compagnons.
Comme une belle promesse de ce qui nous attend.
Au passif, je mettrais une fin qui bien évidemment est une happy ending , mais pour le coup vraiment trop simpliste et qui tombe un peu à plat.
Bref, après le génial Les Mondes de Ralph ou la déception de Raiponce, j’ai trouvé la Reine des glaces au final plutôt bien fait.
Pas le dessin animé du siècle, ni de l’année je l’espère, mais on passe un bon moment sans regret.




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