
Ouverte depuis le 11 Décembre 2015 en plein coeur du quartier des Chartrons, la Cox Gallery offre à Bordeaux une nouvelle vitrine ouverte sur l’art contemporain urbain et une 1ere exposition collective qui signe un démarrage en grande pompe avec 7 artistes à l’avenir prometteur : Hopare, Alex, Brok, Bust the Drip, Tilt, Alber et Nicolas Giquel.
Photographies, peintures, installations sont réunies dans les deux salles rénovées d’une ancienne maison de négoce typique du quartier.
Présentant chacun un style bien particulier et identifiable, il n’en règne pas moins une indéniable unité visuelle lorsque l’on visite les lieux.
D’Hopare, on garde en mémoire sa performance au Mur de Bordeaux au mois de Septembre 2015, et l’on retrouve à travers les toiles qu’il présente les lignes et les courbes utilisées pour donner volume et vie aux portraits qu’il trace à la bombe.
Alber a lui sû imposer sa signature et figure emblématique sur les devantures de magasins fermées, portes cochères condamnées du centre-ville bordelais ou des hangars désaffectées de Darwin avec une palette de couleurs toujours en harmonie avec l’environnement immédiat.
Nicolas Giquel, c’est le Los Angeles downtown de LA Kingz, un ouvrage de photographies réalisées avec Franck Lebreton, à l’opposé de l’image glamour véhiculée par les paillettes et lumières des tapis rouges d’Hollywood.
Pour cette exposition, il présente une série de clichés aux couleurs vitaminées et à interprétations multiples.
Tilt est sans doute l’artiste graffeur toulousain le plus connu. Impossible de séjourner dans la ville rose sans y découvrir un de ses tags en 3D, et de nombreux toulousains les croisent sans avoir véritablement identifié l’artiste.
Adepte du lettrage, il utilise tags et bubble letters pour animer ses toiles.
Quand à Alex et Brok, c’est en territoire parisien que j’avais découvert certaines de leurs réalisations, dont une particulièrement impressionnante dans le 20éme arrondissement, rue des Maronites.
Enfin, Bust the Drip est, me concernant, une belle découverte.
Artiste-peintre et danseur hip-hop, il peint par projections, reprenant ainsi la technique de Jackson Pollock.
Grâce aux coulures, taches et projections, il donne vie à ses oeuvres et personnages sur toile.
Au final, ce premier opus, proposé par Cox Gallery, est une réussite qui donne envie de découvrir les futures expositions.
Encore 3 jours pour s’y rendre, jusqu’au Samedi 6 Février, au 48 rue Ferrére.
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