Cela faisait un petit moment que je n’avais pas fait le point sur les nouveautés Street Art de Bordeaux sur ce blog, en dehors bien évidemment des performances du M.U.R de Bordeaux et de l’exposition Expressions Urbaines qui se tient à l’Institut Culturel Bernard Magrez.
La raison ?
Essentiellement par manque de temps pour écrire mes billets car mes virées dans la ville à la recherche de nouveautés restent régulières…
Réparons donc cela … d’autant qu’il me semble que ces derniers mois, le street art fleurit un peu partout dans les quartiers bordelais.
Certaines oeuvres sont plus faciles à trouver, que d’autres, qui se cachent dans un recoin sombre d’un mur, ou sur une porte tout au bout d’une impasse, je pense notamment aux pochoirs en pointillé d’Eric Bevernage.
Si le portrait de la petite impasse à côté de chez moi m’a été soufflé par un connaisseur, j’en ai découvert un autre à côté de la place Saint Michel toute seule, et il m’a valu une discussion assez animée avec un monsieur pas content du tout que l’on ‘tague’ ses murs …
J’ai eu beau lui dire que pour ma part, j’étais sous le charme d’une telle finesse et délicatesse, lui était totalement hermétique ou plutôt SON mur était hermétique.
Bref, passons …
Les amateurs de faune animale iront admirer les collages et les pochoirs du collectif Monkey Bird.
Je pensais en avoir fait le tour mais j’ai eu le plaisir de tomber nez à nez avec de beaux spécimens dans le quartier Saint Pierre pas plus tard que ce week-end, juste à côté de la place de la Bourse.
A croire que le duo est de retour en région bordelaise après un séjour à Paris dans le cadre d’une intervention à la halle Freyssinet pour la Nuit Blanche et en Belgique pour les fêtes de la Saint Martin à Tourinnes.
Du côté des Vivres de l’Art, le mur le long de la future Cité des civilisations du vin a été renouvelé dans le cadre du festival Transfert et est définitement à voir, avec notamment une petite mention spéciale pour la belle geekette réalisée par Vinie Graffiti, artiste qui se distingue notamment en intégrant ses peintures dans l’environnement immédiat.
Celle que j’ai vue à Londres au mois de Novembre, utilisant les feuillages d’un arbre, en était un bel exemple.
Pour continuer avec ce spécial Street Art Bordeaux ( et pas que .. ) , après sa performance sur le M.U.R bordelais , Kashink a continué à signer son passage dans la ville en réalisant 2 portraits en plein quartier Saint Michel, accompagné dans l’exercice par Alber.
Elle a aussi semé tel le petit poucet de petits portraits dans Saint Michel et Saint Paul… à tel point qu’à chaque nouvel sortie dans ces 2 quartiers j’en découvre de nouveaux.
Enfin enfin … pour ceux qui, comme moi, sont sous le charme de la poésie de Borondo, ils ont toujours la faculté d’aller faire un pèlerinage rue Planterose pour admirer le glass scratching qu’il a réalisé lors de son dernier passage sur Bordeaux.
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