Mais parfois, un éclair d’innocence passe dans ses yeux.
Jeune adolescente rageuse de 15 ans, rebelle sans cause, ponctuant chacune de ses phrases de » fuck off », elle vit avec sa jeune mère, encore immature et volontiers portée sur la bouteille, et sa petite sœur concurrente sérieuse dans le championnat d’injures, dans une banlieue prolétaire blanche de Grande Bretagne.
Fish tank, c’est une course à l’amour trépidante, brûlante et déchirante.
Des jeux de regard subtiles, tendres, complices, si incestueux et pourtant si beaux.
La jeune fille va faire une fixation sur cet homme, à la fois père, ami, et au final l’amant, plutôt pervers, qu’il deviendra lors d’une soirée bien arrosée.
Celles-ci ne nous sont jamais imposées, jamais explicitées, mais c’est avec la subtilité d’un regard, d’une pause, d’une intonation que le spectateur les intègrent, finissant par ressentir une sympathie profonde pour ce personnage pourtant insupportable avec ses proches comme peuvent l’être toute jeune fille de 15 ans.
Il se dévoile doucement au fil de l’histoire et ne laisse jamais rien transparaitre de prévisible.
Un jour d’été, sa mère rentre à la maison avec un nouvel amant, Connor, qui s’installe chez elles.
Est-ce enfin une promesse de bonheur ou bien un leurre ?
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