En vain.
La position de Roosevelt lui-même sur « le problème juif » est ambigüe.
Lorsque Martha tombe éperdument amoureuse de Boris Winogradov, un espion russe établi à Berlin, celui-ci ne tarde pas à la convaincre d’employer ses charmes et ses talents au profit de l’Union soviétique. Tous les protagonistes du récit vont alors se livrer à un jeu mortel, qui culminera lors de la fameuse « Nuit des longs couteaux ».
Fini hier soir tard, sur le vif, je livre sa critique ce matin…
Erik Larson dans sa façon d’écrire et livrer son récit arrive très bien à faire toucher du doigt l’atmosphère délétère de Berlin à cette époque
Tout le monde surveille tout le monde, tout en cherchant à plaire aux cadres du Parti, sans savoir s’ils seront encore vivants le lendemain.
J’ai été tellement captivé et surprise par sa lecture que je me suis arrêté plusieurs fois pour vérifier que les événements qu’il dépeint ont réellement eu lieu.
La démarche d’Erik Larson est celle d’un historien méticuleux et consciencieux, celle d’un homme qui passe un long moment à éplucher les ouvrages de référence et à rechercher des documents jusqu’ici inconnus ou inexploités, dormant le plus souvent dans les fonds des plus grandes bibliothèques du monde.
Pour ce dernier opus, il a puisé une grande partie de sa matière première dans les carnets de l’ambassadeur Dodd publiés sous le titre de Ambassador Dodd ‘s Diary par ses enfants Martha et Bill ainsi que les mémoires de Martha publiées sous le titre de Through Embassy Eyes complétées de divers documents personnels, dont des lettres d’amour superbes, de cette dernière qu’elle a léguées à sa mort.
A lire absolument.
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